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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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29/02/2020

Coronavirus: oublions les bises et tirons les premières leçons

L'affaire est sérieuse, d'autant plus qu'on ne sait pas, au premier abord, distinguer l'affection virale et ses symptomes, d'une manière de grosse grippe quelque peu bronchiteuse...Qu'il faut un test pour détecter l'infection et que dans les cas les plus graves on ne sait trop quelle thérapie adopter faute de médicaments dédies à la maladie. Certes, les informations mondiales dont on dipose semblent confirmer qu'elle est bien moins mortelle que la grippe mais cela ne suffit pas à rassurer le citoyen..

Donc le temps est venu de prendre le maximum de précautions, ce qui n'interdit pas de vivre et de parler à son voisin à bonne distance de ses possibles postillons . Pour sa part l'auteur de ses lignes se dispense non sans mal de faire des bises aux êtres chers, offrant en guise de lien le dixième doigt de la main, le plus petit, et gardant dans la poche de sa veste le mini-flacon de bactéricide pour accompagner ce geste...

Une fois cela dit et fait que souligner encore ? D'abord, et avant tout, le formidable esprit de service, la disponibilité, le dévouement du personnel médical, singulièrement hospitalier, en première ligne, à l'heure où trop de misère sociale précipite des citoyens vers les urgences, à un moment où ces hommes et ces femmes de devoir se préparent à faire face à une possible et grave épidémie dans un contexte social très difficile. Oui, chapeau à vous qui êtes en première ligne. Suivons avec attention la réponse que ce gouvernement est capable de vous apporter pour relever le défi.

Et puis il y a l'autre dimension que l'on sent poindre et qui se nourrit de faits jusque là plus ou moins connus : la face cachée d'une mondialisation qui n'a pas que des effets négatifs comme certains le clament, déjà, pour espérer en tirer un bénéfice électoral mais qui interpelle, quand même, quelques unes de nos dépendances, à priori surprenantes... Que nous devions importer, et les pays de l'Union européenne avec nous, de Chine ou d'Inde, jusqu'à 80% des molécules des médicaments est simplement invraisemblable... Ah ! Bien sûr elles sont beaucoup moins chères...Argument peu recevable dans des démocraties soucieuses de la santé de leurs peuples... Comme si la maîtrise de la fabrication des médicaments n'était pas, elle aussi, stratégique quelque part, comme celle de nos armes de défense. A méditer en attendant la réaction annoncée de nos grands laboratoires...

 

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