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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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27/06/2008

Bordeaux épouse le monde

Mais, quoiqu'il arrive, la ville chantée par Ausone, gouvernée par Montaigne et admirée de Stendhal, pourra mesurer le formidable chemin parcouru dans les vingt dernières années de son histoire. Il suffit de tourner son regard vers les quais en ces jours de Fête du Vin, de considérer celles et ceux que l'évènement et la ville attirent, pour saisir la portée des changements qui s'y sont produits et continuent d'en modifier l'image.

Alain Juppé dans l'interview que nous avons publiée, ces jours-ci, notait que cette image, justement indissociable de celle de la vigne et du vin, lui colle toujours à la peau, la marque encore profondèment. Il ne croyait pas si bien dire à la nuance près que le vin, aujourd'hui, atteint à l'universalité et que celui de Bordeaux véhicule une autre image de la ville que celle du négoce circonscrit, jadis, au périmètre des Chartrons. Celle d'une cité qui, de Hong-Kong où Vinexpo fut, il y a quelques jours, une belle réussite, à Québec, tête de pont en Nouvelle France et en Amérique du Nord, a choisi d'entrer de plain pied dans le XXI° siècle. Il faut s'en réjouir, en ces jours d'été enfin propices à l'éclosion de la fête, en restant conscient de tout ce qui doit être encore entepris pour faire de cette ville, si belle et redécouverte, la capitale régionale de l'Aquitaine et une métropole qui compte en Europe.

Joël Aubert

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