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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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30/10/2016

Agrisud international : les réponses d’avant garde d’une ONG

Les chiffres sont là qui témoignent de la réussite de ce travail adapté aux réalités locales, sociales, humaines, et bien entendu géophysiques des régions concernées. Le rapport d'activité 2015 qui a été présenté, ces jours-ci, et a donné lieu à des échanges passionnants au sein de l'Hôtel de la Nouvelle Aquitaine, annonce la création de 4200 nouvelles TPE familiales, la « sortie de la pauvreté de 36800 personnes, la production de 302 000 tonnes de nourriture mais aussi la formation de 5900 personnes aux pratiques dites « résilientes » et la séquestration de 24000 tonnes de carbone par trois millions d'arbres » Car ce sont là, à nos yeux, deux des dimensions les plus intéressantes du travail de fond que conduisent Agrisud et ses équipes : la professionnalisation des acteurs de terrain et la montée en puissance d'une approche environnementale.

Les responsables de l'Organisation mettent résolument, au premier plan de leur accompagnement, le choix de l'agroécologie et du respect des écosystèmes locaux. Il en a été beaucoup question, ce 28 octobre, lors de la table ronde organiséé à la Région, l'Aquitaine ayant de bonne heure pris une part active par le biais de « la coopération décentralisée » et l'apport de trois millions d'euros aux projets d'Agrisud. De la présenttaion de quelques uns de ces projets, il ressort que les résultats soulignent la perennité de ces TPE où, de l'amont à l'aval, une vraie démarche économique est mise en œuvre. C'est à dire de la production au marché. Parmi les exemples mis en valeur, ce développement d'une agriculture maraîchère de type périurbaine, non loin de la capitale de Madagascar Antananarivo. Ou encore l'aménagement d'un bassin versant dans le nord d'Haîti qui permet de conjuguer cultures et création de terrasses et va permettre l'appui à 700 petites entités agricoles. Isabelle Boudineau, vice-présidente de la Nouvelle Aquitaine, a eu l'occasion de mesurer à Madagascar l'importance de « cet effet de levier » que représente l'aide d'une collectivité territoriale comme la Région et le « contrat de confiance » qui la lie aux équipes d'Agrisud. Des hommes et femmes de terrain venues aussi du Maroc qui se prépare à accuellir la Cop 22 à Marrakech où nous avons appris qu'allait être annoncée une coalition mondiale pour la sauvegarde des oasis. A cet égard, il est grand temps que l'on prennre pleinement conscience du rôle d'avant garde que peut jouer une ONG comme Agrisud dans la nécessaire nouvelle donne Nord Sud, à l'heure où la crise migratoire semble ne pas devoir prendre fin.

 

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