Bordelais et Béarnais, Marcel Amont coupe le son à 93 ans
C'est un grand témoin de la chanson française qui s'est éteint mercredi 8 mars. Edith Piaf dont il assurait la première partie, Brigitte Bardot avec qui il a tourné, Charles Gainsbourg, Francis Cabrel, Alain Souchon et tant d'autres, il a travaillé avec plusieurs générations de chanteurs et passé trente ans au sommet de la gloire en enchainant les tubes. Il a aussi amusé la galerie par les pitreries qu'il affectionnait. Né à Bordeaux de parents Béarnais, il s'y installe en restaurant une grange à Borce en vallée d'Aspe et sort sept disques en Béarnais. Il avait aussi chanté pour les victimes des inondations à Salies-de-Béarn en 2018.
14-18 : les femmes aussi ont eu leur guerre
Quel a été le rôle des femmes pendant la Première Guerre Mondiale ? Comment ont-elles remplacé les hommes dans l’agriculture et l’industrie, tout en continuant à remplir les tâches domestiques et leur rôle de mères de famille ? Qu’elles soient ouvrières, agricultrices, infirmières ou espionnes, comment cette victoire a aussi été celle de leur émancipation ? Alain Michel, collectionneur et spécialiste de la Grande Guerre, sera présent pour discuter de cette thématique le mercredi 15 mars à 14h30, au Musée Michelet à Brive, dans le cadre des "Mercredis de Michelet". Entrée gratuite - réservation obligatoire au 05 55 74 06 08
Incendies: Une enveloppe complémentaire de 7,6 millions €
L’État annonce un financement complémentaire de 7,6 M€ dans le massif des Landes de Gascogne pour la défense des forêts contre les incendies. En détails: 4,2 M€ permettront la remise en état, avant cet été, des pistes et des fossés dégradés lors des incendies en 2022, 1,6 M€ vont servir à financer une première tranche de caméras de surveillance du massif, et enfin 1,8 M€ seront versés à la DFCI afin de renforcer l'animation locale, d'encadrer et de professionnaliser les bénévoles, et de poursuivre les missions d’entretien des infrastructures DFCI ainsi que de surveillance et d’alerte lors des périodes à risque d’incendie. "Une bonne première nouvelle" pour Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde, qui regrette néanmoins l'absence d'annonce concernant notamment, les moyens aériens ou encore le financement des SDIS.
Démarches de qualité : 43% des exploitations y sont déjà
Le recensement agricole de 2020 continue de dévoiler ses informations au fil de l'exploitation des données par les services de l'Etat. Dernier thème en date, la production régionale sous signe de qualité et d'origine (SIQO). La Nouvelle-Aquitaine compte 27 500 exploitations sous SIQO (sur 64 200) soit 43% des exploitations, contre 36% au niveau national. En 10 ans le nombre d'exploitations porteuses de SIQO a progressé de 11 points, porté par le développement de l'agriculture biologique, dont le nombre de fermes certifiées a plus que doublé depuis 2010, avec 4 500 exploitations dans la démarche. Plus de 300 produits sont couverts par des SIQO.
Transition agricole : de nouvelles aides nationales
Un nouveau guichet "Equipements pour la 3ème révolution agricole" ouvre ce lundi 6 mars sur le site France Agrimer. Doté de 40M€, il vise à permettre aux agriculteurs d’obtenir des aides (de 20 à 40%) pour investir dans l’adaptation au changement climatique, la baisse de la consommation en eau, et sur la thématique de l'énergie, parmi une liste de 23 équipements prédéfinie. Fin avril, début mai, un 2ème guichet sera ouvert dédié aux équipements lié à la substitution des intrants chimiques, la réduction des gaz à effet de serre et polluants atmosphérique, la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets, l'économie circulaire, l'amélioration du bien-être animal, des conditions de travail et la réduction de la pénibilité.
La sénatrice de Marco réclame davantage pour la viticulture
En visite au salon de l'agriculture, la sénatrice EELV a fait le point avec les viticulteurs et le collectif Viti 33 qu'elle soutient. "Face à la crise structurelle de sur-production, les mesures annoncées par l'Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine sont insuffisantes. Pour sortir de la crise, entre 15 000 et 30 000 hectares de vignes doivent être arrachées," estime la sénatrice. "Il faut diversifier et transformer le paysage agricole de la Gironde. Nous devons réfléchir à la création d’un office foncier pour implanter de nouvelles cultures adaptées et résilientes. Face à l’ampleur du chantier à venir, les 10 millions annoncés par la Région Nouvelle-Aquitaine sont dérisoires. Sans un soutien massif des pouvoirs publics et une stratégie à long terme, les viticulteurs surendettés ne pourront pas réorienter leurs exploitations."