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PUBLIÉ LE 09/06/2010 PAR Nicolas CésarSi les dégâts causés par Xynthia n’ont pas été aussi importants qu’en Charente-Martime, la mission sénatoriale a pu mesurer aujourd’hui que des menaces non négligeables pèsent sur l’estuaire de la Gironde. En effet, les travaux à effectuer pour l’entretien ou la réfection des digues se chiffreraient à 14 millons d’euros. Il ne faut pas oublier qu’une soixantaine de communes du département a été déclarée sinistrée. On peut ainsi citer Cubzac-les-Ponts qui a été sérieusement impactée ou encore Andernos, dont une partie de la ville a été transformée en lac. La presqu’ile d’Ambès a été également en partie inondée. A Ambès, certains habitants pourraient se voir contraints de quitter leur maison et seront indemnisés en conséquence. La commune de Saint-Louis-de-Montferrand en Gironde s’est retrouvée une fois de plus sous les eaux, 11 ans après la tempête de 1999 qui l’avait déjà fortement éprouvée, d’autant plus que le secteur se trouve à la confluence de la Dordogne et de la Garonne. Par ailleurs, cette tempête du 28 février avait provoqué des coupures d’électricité, privant des dizaines de milliers de clients d’électricité. « Il est nécessaire de renforcer des digues, mais pas seulement. Il faut avoir une autre politique et parfois interdire de construire là où il y a danger et que les personnes exposées puissent vendre leur bien à l’amiable », a déclaré Alain Anziani, sénateur PS de Gironde, rapporteur de la mission. Mercredi prochain, le rapport de cette mission sera discuté au Sénat. Elus et habitants espèrent être entendus.
Nicolas César
