Vincent Feltesse, nouveau président d’Euratlantique à Bordeaux


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Vincent Feltesse, nouveau président d'Euratlantique à Bordeaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/03/2011 PAR Nicolas César
« Le conseil d’administration a procédé à l’élection de son nouveau président puisque son président. Alain Juppé, maire de Bordeaux et vice-président de la CUB, avait dû renoncer à cette fonction après sa nomination en tant que ministre d’Etat », indique dans un communiqué la mission Euratlantique. C’est Vincent Feltesse, élu à l’unanimité, qui lui succède. Pour mémoire, le projet Euratlantique, reconnu opération d’intérêt national en novembre 2009, lié à à l’arrivée de la LGV Bordeaux-Tours en 2016, a pour objectif de créer un centre d’affaires au rayonnement international. Mais, pas seulement. Ce projet d’urbanisme conséquent prévoit aussi l’arrivée de nouveaux quartiers, de bureaux, commerces et équipements publics. L’ensemble s’étendra sur 738 hectares répartis sur Bordeaux (386 ha), Bègles (217 ha) et Floirac (135 ha).


Vincent Feltesse, le socialiste girondin qui monte
Fin janvier, Vincent Feltesse (PS) a lancé un groupe de réflexion, baptisé « Les métropolitaines » avec pour objectif d’inscrire davantage dans le débat politique le fait de vivre en ville, en particulier la question de la métropole. Le patron de la CUB s’affirme de plus en plus comme l’un des élus les plus avertis des questions  de l’urbanisme en France. Depuis quelques mois, il préside la Fédération nationale des agences d’urbanisme. Il veut également que d’ici 2030 l’agglomération bordelaise atteigne le million d’habitants. Cette multiplication de « présidences » traduit l’ascension d’un socialiste atypique. « Il est très respecté dans son camp et par ses adversaires. Il a su tenir tête à un animal politique comme Alain Juppé », souligne Noël Mamère, le député-maire Verts de Bègles. Rappelons qu’à sa prise de fonction à 41 ans, Vincent Feltesse était le plus jeune président d’une communauté urbaine en France. Diplômé d’HEC et titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine à Sciences Po Paris, il a été tour à tour, enseignant, chercheur, nègre, journaliste. Un parcours original pour un homme qui n’est entré en politique qu’à 27 ans. « On a vite compris qu’il allait s’élever dans la hiérarchie du parti », avance Philippe Madrelle, président du Conseil général de Gironde. Une chose est sûre, si Vincent Feltesse s’amuse à dire qu’il est entré en politique « par hasard », son ascension ne doit rien au hasard. 

                                                                                                                          Nicolas César


Crédit photo : Aqui!

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