Bordeaux: Un toit « solaire » pour la Base sous-marine en 2026


D'ici un an et demi, la Base sous-marine se situera sous une installation de 1 à 2,5 hectares de panneaux photovoltaïques. La ville de Bordeaux lance un appel à projets pour élire l'opérateur qui effectuera cette pose.

La face avant de la Base sous-marine.Enzo Legros | Aqui

Après 1 an d'études, la mairie estime pouvoir poser jusqu'à 25 000 m² sur le bâtiment construit entre 1941 et 1943.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 31/01/2024 PAR Enzo Legros

Pierre Hurmic l’annonce, il souhaite faire de Bordeaux « une ville solaire ». Pour ce faire, le maire de Bordeaux explore la possibilité de poser des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments municipaux de la ville… comme la Base sous-marine. Pierre Hurmic a officialisé ce mardi l’appel à opérateurs pour la pose de panneaux solaires sur le toit de cette dernière. Celui-ci fait partie « d’un projet d’ensemble d’apport de réponses à l’urgence climatique », précise l’élu. Ce projet rentre aussi dans un objectif chiffré de la municipalité : atteindre l’autonomie énergétique pour 46% des bâtiments municipaux d’ici 2026. De 2021 à aujourd’hui, le nombre de structures ayant atteint cette qualité est passé de 3 à 19%.

Entre 9 200 et 25 000 m² de panneaux sur la base sous-marine

La mairie de Bordeaux estime que 9 200m² du toit de la Base sous-marine peuvent être « facilement » recouverts de panneaux. Les pare-bombes du toit pourraient eux être recouverts par 16 000 m² de panneaux, mais leur installation est « plus compliquée et plus chère ». Quoiqu’il en soit, les travaux s’annoncent ardus puisque 20 mètres séparent le sol du toit et que certaines parties de la surface seront inaccessibles pour les têtes de grues. Pour une installation de 9 000m², le rendement serait de 13 000 mégawatts/heure, ce qui correspond à la consommation annuelle de 130 foyers. Pour 25 000 m², le rendement pourrait passer à environ 36 000 mégawatts/heure, en négligeant les différences de rendement entre les surfaces du toit. 

L'un des couloir des pares-bombes de la Base sous-marine.Enzo Legros | Aqui

Les pare-bombes pourraient représenter une surface de 16 000 m² de panneaux photovoltaïques, mais son installation est « difficile ». Ils pourraient aussi donner lieu à un circuit touristique à l’avenir.

L’énergie générée par les panneaux serait en partie utilisée pour auto-alimenter la Base. Le restant serait raccordé au réseau électrique de la ville. Les porteurs de projet ont jusqu’au 19 avril 2024 à 12h pour déposer leur candidature. La mise en fonction de la surface solaire est prévue pour juillet 2026. Dans un second temps, un projet de parcours touristique du toit de la base sous-marine devrait être mené.

Un projet similaire étudié pour le Stade Chaban-Delmas

Pierre Hurmic a profité du lancement de l’appel à projet pour rappeler son ambition de recouvrir les 45 kilomètres de la rocade bordelaise de panneaux photovoltaïques, en « embarquant l’Etat pour avoir un équipement original avec la solarisation » de cette dernière, et de recouvrir les bâtiments municipaux de 60 000m² de panneaux solaires d’ici 2026. Il a également évoqué le « souci de compatibilité avec la ville de pierre » que pose la transition écologique pour une ville faisant partie du patrimoine de l’UNESCO. « On est en train de passer au crible tout notre patrimoine », indique Claudine Bichet, chargée des finances, de la transition énergétique et de l’égalité homme-femme. La ville de Bordeaux étudie aussi la possibilité d’apporter des panneaux photovoltaïques au parc sportif Lescure.

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