newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 15/12/2013 PAR Julien CallaouC’est dans une salle comble que s’ouvre ce colloque sur la préservation des poissons migrateurs. Laurent Bergeot, directeur général de l’agence de l’eau Adour-Garonne, rappelle d’entrée que l’agence a investi 11 millions d’euros pour une politique de préservation des poissons migrateurs. Il rappelle également que c’est un sujet complexe à traiter. En effet, de nombreux acteurs entrent en jeux : les pêcheurs, les associations, les institutions locales… Yvon le Maho, directeur de re Recherche CNRS émerite, le rejoint pour mettre en évidence une grave crise de la biodiversité. On assiste, par exemple, à une accélération d’extinction de certaines espèces, comme la tortue luth.
Des cas préoccupantsParmi les cas les plus préoccupants, on peut noter celui de l’esturgeon européen. En effet, l’espèce est menacée d’extinction et est sous le coup d’une interdiction de pêche. Cependant, la situation pour cette espèce tend à s’améliorer avec 38 millions d’euros investis pour son repeuplement. Une des grandes menaces pour les poissons migrateurs réside dans la qualité de l’eau. Avec une pollution en augmentation et une destruction des milieux aquatiques, la qualité de l’eau dans laquelle évoluent les poissons migrateurs tend à se détériorer alors que ces espèces ont besoin d’une eau de qualité. Afin de préserver cette biodiversité, des plans de gestion définis sur 5 ans sont mis en place : les PLAGEPOMI (plan de gestion des poissons migrateurs). Mais afin d’être efficaces, ces plans nécessitent la participation de partenaires, notamment financiers.
Plus d’infos : http://www.eau-adour-garonne.fr/fr/index.html
