Le 5 décembre, lors du débat relatif à la loi de finances 2018, j’abordais à nouveau cette problématique en annonçant que c’était « au total jusqu’à 30% de la population carcérale qui pourrait faire l’objet d’une prise en charge psychiatrique spécifique. »
L’objet des discussions en cours entre le gouvernement et les syndicats porte à la fois sur la revalorisation du métier de gardien de prison (statut, indemnités) et sur les conditions de sécurité dans lesquelles ils exercent leur métier. Ces mesures seront insuffisantes s’il n’est pas mis fin à la surpopulation carcérale par une sortie des lieux de privation de liberté des détenus qui devraient faire l’objet d’une prise en charge spécifique, que cela passe par des constructions nouvelles ou par la réhabilitation de locaux désaffectés il y a malheureusement quelques années.