Transition énergétique des entreprises, par où commencer ?


Face à l'engouement pour la transition énergétique des professionnels, motivés par des factures en hausse, la société CAPGEN, filiale énergétique du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s'est créé une nouvelle mission: les accompagner dans cette voie.

Vue aérienne du siège du Crédit agricole Pyrénées Gascogne à Serres Castet (64), sa centrale photovoltaïque sur le toit et ses ombrières photovoltaïques sur les parkings.Solène MÉRIC | Aqui

Le siège du Crédit agricole Pyrénées Gascogne à Serres Castet (64) a franchi le pas de la transition énergétique : centrale photovoltaïque sur le toit et ombrières photovoltaïques sur les parkings.

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 25/03/2024 PAR Solène MÉRIC

Avec la hausse des prix de l’énergie doublée de la fin du bouclier tarifaire, le constat est là : les professionnels, qu’ils soient agriculteurs, chefs d’entreprises, industriels, voire à la tête de collectivités locales ou d’organismes publics, ont de plus en plus de questionnements sur les sujets d’efficacité énergétique, et plus globalement sur les sujets de la transition énergétique. « Ils ont de plus en plus de besoins, et surtout d’incertitudes, face à la volatilité et la diversité des offres que l’on peut voir fleurir un peu partout sur la toile et ailleurs » .

De nouvelles compétences au sein de CAPGEN

Ce double constat, ce sont les équipes de Crédit Agricole Pyrénées Gascogne Énergies Nouvelles (CAPGEN) qui le dressent, et celles du réseau de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, dont la société CAPGEN jusque-là spécialisée dans l’accompagnement et le déploiement de projets principalement photovoltaïques (mais pas que), est la filiale.

Si on a vite idée du photovoltaïque en autoconsommation pour réduire sa facture ; est-ce que c’est la meilleure des solutions qui correspond à son besoin ?

Un constat qui a amené CAPGEN à récemment s’enrichir de nouvelles compétences et de nouvelles offres, dédiées à l’accompagnement de la transition énergétique des professionnels dans sa globalité. Parmi ces renforts, Cécile Patry, conseillère en transitions énergétiques. Elle explique : « Face à l’augmentation des coûts de l’énergie, l’enjeu est bien d’être plus indépendant face à la flexibilité du prix et donc au maintien d’une activité pour les professionnels. Si on a vite idée du photovoltaïque en autoconsommation pour réduire sa facture ; est-ce que c’est la meilleure des solutions qui correspondrait à son besoin ? C’est plus difficile à dire. Ça peut évidemment être une des réponses, mais l’efficacité énergétique en est une autre. »

Explorer tous les possibles et conseiller au mieux et au plus près les entreprises et professionnels quels qu’ils soient, voilà bien la mission que se donne désormais CAPGEN, en complément, bien sûr de ses compétences historiques déjà reconnues sur son territoire d’action.

Avoir une vision à 360° de sa facture d’énergie, et un panel d’action pour réduire sa facture

Il y a aussi dans cette nouvelle proposition, un souci de simplification défend Cécile Patry. « Avec notre Pack Energie, nous proposons un accompagnement et des conseils qui n’aboutissent pas forcément à du financement ou à une certification. Nous permettons au client d’avoir une vision à 360° de sa facture d’énergie. Qui consomme quoi sur le site et comment il est possible de la réduire avec un panel d’actions qui va de zéro investissement à un investissement plus conséquent au long terme. Ensuite, le client confie son projet à qui il veut. Il n’y a aucune obligation d’achat en quelque sorte » sourit-elle.

Trois étapes en trois mois

Concrètement, la mise en oeuvre de ce conseil, tarifé à 1500 euros hors taxe, s’étale sur une durée d’environ trois mois, et se déploie en trois grandes étapes. D’abord, une réunion de lancement « pour identifier le besoin, border le projet et l’attente client. Il s’agit aussi de fixer les jalons, et récupérer les données nécessaires à l’étude. »

Deuxième étape incontournable, une visite sur site. « Nous passons en revue tous les équipements du client et leur mode de fonctionnement, on cherche à récupérer un maximum d’informations auprès des personnes en charge de la maintenance des équipements ou de ceux qui en ont la connaissance. Plus on a de données, moins on fait d’hypothèses et donc plus on est pertinent dans la prescription de solutions », commente la jeune femme.

Au final, un bouquet d’actions hiérarchisées sous forme de scenario que l’on va restituer au client

Enfin troisième étape, « on étudie les profils de consommation, on identifie chaque équipement et comment il fonctionne pour ensuite proposer un bouquet d’actions hiérarchisées sous forme de scenario que l’on va restituer au client. On le laisse à sa disposition pour qu’il puisse s’appuyer dessus pour choisir la stratégie qu’il voudra ensuite mettre en œuvre. »

Une femme ,Cécile PatryCécile Patry

Cécile Patry, conseillère transition énergétique à CAPGEN

Il y trouvera un  pré-chiffrage des gains énergétiques, des financements et de subventions possibles, avec des solutions proposées au cas par cas. « Ça permet d’avoir une vision globale et sur-mesure, surtout pour des personnes qui se sentiraient un peu perdues face à cet enjeu de transition, ne sachant pas par où commencer ».

Un deuxième pas vers la transition

Mais selon la maturité des clients, un deuxième pas de conseil peut être franchi par les équipes de CAPGEN. « On ne va pas proposer notre Pack Energie à un client qui aurait déjà réalisé son audit énergétique. Mais on peut l’accompagner ou lui proposer de le mettre en relation avec notre réseau de partenaires local et national pour répondre à l’intégralité des enjeux de la transition énergétique. S’il cherche par exemple, une solution de financement via des CEE ou à faire une étude de faisabilité plus détaillée. »

Pour illustrer son propos, Cécile Patry cite par exemple Naldéo, « un bureau d’études fortement engagé dans la transition énergétique environnementale et sociétale qui propose des accompagnements également clé en main sur des sujets RSE, CSRD mais aussi sur la mise en oeuvre de solutions à performance industriel. » En d’autres termes, un deuxième pas vers la transition qui ouvre à tous les thèmes qui touchent de près ou de loin à l’énergie, avec la biodiversité, l’environnement, l’eau, ou encore les bilans carbone.

Dans tout cela, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne s’y retrouve. S’il s’est appliqué à lui-même la réalisation d’un bilan carbone et l’installation de centrales photovoltaïques en injection réseau et en auto-consommation, « ce pack nous permet aussi d’alléger notre bilan carbone et de marquer des points dans notre politique RSE en favorisant la baisse du bilan carbone de nos clients », pointe la conseillère. Ce qui, à son tour, favorise celui de ces clients : « c’est ce qu’on appelle le scope 3 du bilan carbone : les diminutions indirectes de nos clients ». Ou le cercle vertueux de la transition.

Ça vous intéresse ?
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles