The Hives : « On a plus de choses en commun que notre sens de la mode »


Isabelle Guillot

The Hives : "On a plus de choses en commun que notre sens de la mode"

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 26/11/2012 PAR Thomas Guillot

A peine arrivés sur le site du festival, les cinq musiciens de The Hives sont conduits sous la tente cosy des conférences de presse. Déjà en uniformes coordonnés (jeans, perfectos en cuir et lunettes de soleil), les suédois s’amusent avec les journalistes malgré la fatigue du voyage.

@qui! – Pouvez-vous nous dire ce que « Lex Hives » veut dire ? Je sais que c’est une loi mais j’aimerai savoir quelle la définition de cette loi.
Pelle Almqvist –
C’est le mode d’emploi de The Hives. C’est un ensemble de règles de ce qu’on peut et ne peut pas faire.

@ – Quelles sont les choses que vous ne pouvez pas faire alors ?
PA –
Jouer le son de batterie de Manchester était un des premiers qui nous est venu à l’esprit. C’était en 1994. [Il imite le son de batterie]. Nous ne pouvions pas utiliser ça puisque c’était assez populaire à ce moment là. Et ne pas porter de rose. Ne pas porter n’importe quel autre couleur que le noir et le blanc en fait. Et pas de mélodie Beatles. C’est principalement en rapport avec la musique comme l’interdiction de mettre de la reverb sur la guitare ou des choses dans le genre. Et éventuellement, toutes ces petites décisions, ces règles et règlements, sont devenus ce qui est assis en face de vous à cet instant.
Dr. Matt Destruction – Basiquement, on se débarrasse de tout ce qui n’est pas bon. Ce qui veut dire que tout ce qu’on produit est forcément génial.

@ – Pouvez-vous nous parler du nouvel album ?
PA –
On en est très fier et nous sommes contents d’avoir un album, enfin. Cela nous a pris pas mal de temps pour le finir. C’est probablement notre meilleur album, je pense. C’était plus amusant de se produire tout seul que je ne le pensais. Moins problématique que ce que j’imaginais. Il s’est avéré que l’on tombait d’accord sur plus de choses que notre garde-robe. Le groupe a finalement plus de choses en commun que son sens de la mode.

@ – A propos du nouvel album, pouvez vous nous parler de votre travail avec Josh Homme ?
PA –
On était à Los Angeles et on avait fini d’enregistrer notre album. On était en train de le mixer. L’album était fini. Ce que vous entendez sur le disque existait déjà. Mais Josh était chez lui sans grand chose à faire d’autre que des tours sur sa moto et on lui avait en quelque sorte emprunté son studio pour faire des enregistrements vocaux de dernière minute. Il s’est dit « si je suis dans le coin, si vous êtes dans le coin, peut-être devrait-on enregistrer quelque chose ? » Donc on a enregistré deux chansons, très rapidement.

@ – Voudriez vous faire un album entier avec lui ?
PA –
Peut-être. On ne fait pas tant d’albums que ça. Ça pourrait être cool.
Vigilante Carlstroem – Il y a des tonnes de gens avec qui on voudrait bosser mais on est très lent pour faire sonner les chansons justes. On devrait faire plein d’albums. Si nous le pouvions, on atteindrait la centaine. Produits par Josh Homme ou David Bowie. Ou peut-être Justice. Nous n’avons juste pas assez de chansons.

@ – Pourriez vous produire d’autres groupes ?
PA –
Chris a produit un groupe qui s’appelle Alex Carole & The Crush qui a écrit le morceau High School Shuffle que nous avons enregistré avec Josh. Ils sont de chez nous. C’est un groupe vraiment cool. Moi et Nicholaus, on produit un groupe de rock qui chante en suédois. Nous avons tous plus ou moins enregistré d’autres groupes. Mais je crois qu’on passe trop de temps à être les Hives pour produire correctement. Cela prend beaucoup de temps. Quand quelqu’un fait un album c’est toute une histoire. Tu dois vraiment te comporter comme si quelqu’un te tendait un bébé, tu dois t’en occuper et l’éduquer correctement. Ça paraîtrait bizarre de le faire uniquement avec ta main gauche. On passe la plupart de notre temps avec les Hives. Il ne reste pas beaucoup de temps, malheureusement.

@ – Vous vous êtes blessé l’été dernier pendant un concert ?
PA –
J’ai grimpé très très haut jusqu’aux lumières et j’allais sauter en bas sur la scène quand je me suis pris dans un câble et je suis tombé d’à peu près quatre mètres. J’ai atterri sur la tête et je me suis évanoui. Je me suis réveillé, j’ai fini le concert – on en était au quatrième morceau – et un docteur m’a dit que je devais aller à l’hôpital. Là bas, ils m’ont dit que je ne pouvais pas voyager pendant deux jours. Ce qui nous a fait rater le dernier concert de l’été. On était impatient, on avait loué un jet privé pour l’occasion. C’était triste de devoir le renvoyer.

The Hives + The Bronx
Le vendredi 30 novembre à 19h30
La Médoquine – Bordeaux (33)
Prix : 33 euros

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