Revenus de leur marche pour la paix et la solidarité entre Bordeaux et Paris, les lycéens girondins racontent leur expérience


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Revenus de leur marche pour la paix et la solidarité entre Bordeaux et Paris, les lycéens girondins racontent leur expérience

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/02/2015 PAR Lise Gallitre

A l’Hôtel de Région ce lundi 2 février, le schéma habituel était quelque peu inversé. En effet, pendant près d’une heure, ce sont les plus jeunes, tous ayant entre 17 et 19 ans et scolarisés en terminale au lycée Montaigne de Bordeaux (rejoints par des lycéens de Sarlat qui les ont rejoints en cours de route), qui racontaient leur expérience, répondant alors aux questions de leurs aînés. Reçus par le président du Conseil régional Alain Rousset, Anne-Marie Cocula, vice-présidente en charge de l’éducation et Stéphane Delpeyrat, vice-président en charge de la jeunesse et de la vie associative, les quelques quinze lycéens à l’initiative de la marche pour la paix et la solidarité entre Bordeaux et Paris ont fait le récit de ce voyage singulier, voyage à l’issue duquel ils ont été accueillis par le médecin urgentiste Patrick Pelloux à l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes avant d’achever leur longue marche devant les locaux de Charlie Hebdo et enfin, sur la Place de la République.

« Une expérience humaine incroyable »Interrogés par Alain Rousset sur le sentiment éprouvé aujourd’hui, après une telle expérience, chacun semblait d’accord sur le caractère unique de cette aventure. Pour Jean-Baptiste, « c’était une expérience humaine incroyable, pleine de bonté et de solidarité et de rencontres aussi » (au fur et à mesure des villes étapes, de nouveaux marcheurs rejoignaient le cortège); pour Zelda, « nous avons vécu un moment incroyable, avons été rejoints par des gens d’horizons différents, d’âges différents dont une dame de 85 ans qui a marché avec nous sur trois kilomètre, mais tous porteurs de même valeurs, nous avons marché tous ensemble, c’était très fort ».

Laisser une trace de cette expérience Après une telle aventure, l’important est bien-sûr maintenant de ne pas oublier, de faire perdurer ce qui a été, « cette belle initiative doit laisser une trace, par écrit ou par le biais de photos, il faut que ce que vous avez fait reste et nous allons vous aider à cela, vous soutenir », telle a ainsi été la promesse d’Alain Rousset qui, soutenu dans cette idée par Stéphane Delpeyrat et Anne-Marie Cocula, a affirmé le soutien de la Région a tout travail ou perpective visant à rappeler et à transmettre cette aventure, mettant alors en avant une éventuelle exposition ou un témoignage collectif écrit des différentes étapes de cette marche. Tout à fait d’accord avec cette nécessité de faire part de leur expérience, Hugo a alors rappelé qu’il avaient, au cours de leur marche, récolté de nombreux dessins et caricatures rappelant l’urgence de défendre la liberté d’expression, même son de cloche du côté de Zelda pour qui « une exposisition, de dessins ou de photos, est un peu la suite logique d’une aventure pareille, il faut parler aux gens, échanger, transmettre ». Enfin, une question d’Anne-Marie Cocula sur le rôle de l’école après des évènements pareils et, pour tous, il semble nécessaire de débattre davantage, de se rassembler pour confronter des idées, des points de vue, des expériences. Pour reprendre les mots de Yohann, « il faudrait que maintenant, l’éducation civique porte mieux son nom ».

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