Joseph Fenwick fut le premier consul de l’histoire des Etats-Unis, nommé en France, en 1790… à Bordeaux, à quelques « blocks » des nouveaux bureaux de l’actuel consulat des Etats-Unis.
Une implantation passée et présente, qui valide les liens unissant Bordeaux au continent américain. Ce nouveau monde vers lequel le marquis de Lafayette, ami de Thomas Jefferson, vogua, après avoir embarqué du port de Pauillac, en 1977, pour secourir le peuple américain pendant la guerre d’indépendance.
Aujourd’hui, les guerres sont ailleurs,… Et « la liberté qui fait partie de la devise de l’un et de la constitution de l’autre mérite plus que jamais d’être protégée », comme l’a souligné Alain Juppé. Hôte d’un jour de Charles Rivkin, ambassadeur des Etats-Unis en France, auquel le maire a rappelé l’importance de la présence physique à Bordeaux. Territoire dont il a vanté les charmes économiques, patrimoniaux , culturels ( vin, classement Unesco) et industriels (pôle aéronautique, spatial, pharmaceutique, agro-alimentaire). Ce à quoi, Charles Rivkin répondra coopération économique et militaire (en Irak et en Afganistan) et soutien aux sociétés désirant s’implanter en France. Initiée par l’association de Pierre-Jean Meurisse, les Ponts du Coeur qui projette d’ériger des plaques commémoratives dans la quarantaine de ville visitées par Thomas Jefferson, l’inauguration effectuée à Bordeaux place les nouveaux bureaux du consul des Etats-Unis, on ne peut mieux intégré, Kenneth Forder, sous la protection de son historique compatriote encore considéré, de nos jours, comme un visionnaire. Hier, à Bordeaux, les relations franco-américaines étaient au beau-fixe.
Isabelle Camus