Pour Alain Rousset, la réforme territoriale va « dans le bon sens »


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Pour Alain Rousset, la réforme territoriale va "dans le bon sens"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/06/2014 PAR Nicolas César

Plus que sur le redécoupage territorial, Alain Rousset s’est prononcé sur le fond de cette réforme. « J’y retrouve mes petits si j’ose dire. L’essentiel c’est la puissance des régions. La force des régions. La façon avec laquelle on va répondre aux attentes des Français sur l’emploi, qu’ils soient chômeurs ou chefs d’entreprise », a déclaré Alain Rousset, le président de l’Association des régions de France (ARF). « La taille des régions est moins importante que leurs moyens », a-t-il ajouté. Cela fait désormais des années qu’il « ferraille » contre un Etat trop jacobin, centralisateur et suggère que les régions françaises aient un pouvoir et des moyens similaires à ses voisins, notamment espagnols.

Il est encore trop tôt pour chiffrer les économies générées par la réforme territorialeC’est en façade la volonté affichée par le président de la République : « donner aux régions davantage de responsabilités » et des « moyens financiers propres et dynamiques ». Dans ce schéma réduisant le nombre de régions à 14 contre 22 actuellement, François Hollande a aussi prévu qu’elles seront seules compétentes pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi. « L’essentiel c’est qu’il y ait un mouvement en avant et ce mouvement en avant va dans le bon sens », a estimé Alain Rousset. « Les régions seront puissantes et pourront de ce fait animer le développement économique », s’est-il réjoui. Ceci étant, il reconnaît qu’il « faudra peut être dans quatre, cinq ou six ans revoir finement ce découpage pour qu’il soit après vue d’expert plus adapté ». C’est le message qu’a déjà fait passer le Premier ministre, Manuel Valls.
Par ailleurs, Alain Rousset juge que « l’on ne peut pas chiffrer aujourd’hui les économies que la réforme permettra de réaliser », écartant le chiffre de 12 à 25 milliards d’euros avancé par André Vallini, secrétaire d’Etat à la réforme territoriale. De son côté, Nicolas Florian, conseiller régional UMP dénonce un « grand cafouillage ». « Le matin, on nous explique qu’on va fusionner avec telle région alors que le président de la région Aquitaine préférait une autre et au final on se retrouve tout seul ».
Luc Paboeuf, président du CESER Aquitaine, quant à lui, s’inquiète des ressources des futures grandes régions. « Les compétences annoncées requièrent aussi une réflexion sur les ressources donc une réforme fiscale et çà, on n’en parle pas. » Par ailleurs, on notera que les élections régionales seront reportées à l’automne 2015 et les départements privés d’une grande partie de leurs compétences au profit des régions à l’horizon 2020…

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