Portrait d’un ex militant socialiste qui a rejoint Europe Ecologie pour les élections régionales en Aquitaine


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Portrait d'un ex militant socialiste qui a rejoint Europe Ecologie pour les élections régionales en Aquitaine

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Publication PUBLIÉ LE 21/02/2010 PAR Nicolas César

« J’avais rejoint le parti socialiste après le « choc » du 21 avril 2002 pour changer la gauche et la politique », rappelle Fabrice Berrahil. Proche d’Arnaud Montebourg, ce jeune a intégré le NPS (Nouveau parti socialiste) dès 2003. Sensible aux questions écologiques, notamment par le biais de proches, Fabrice a co-fondé le pôle écologique du PS avec Eric Loiselet en janvier 2008 pour « articuler les questions sociales, économiques et environnementales ». Mais, « fatigué par la lenteur de la rénovation au PS, le non renouvellement des cadres, la stérilité du projet politique, j’ai décidé de rejoindre Europe Ecologie », explique-t-il. Pour lui, les problèmes de notre société ne peuvent être résolus sans un nouveau projet de gauche, qui fait de la question écologique sa colonne vertébrale.

« Rassembler au-delà des partis traditionnels »

Fabrice estime qu’Europe Ecologie est « en train de faire ce que toute la gauche devra faire : se changer soi-même, s’ouvrir aux autres et dépasser les mouvements groupusculaires ». « La différence, par exemple, avec le MoDem, est qu’Europe Ecologie n’est pas construit autour d’une personne, comme François Bayrou, mais avec beaucoup de gens qui ne viennent pas des partis traditionnels », poursuit-il.

La Région, un levier pour changer notre modèle de société

Quant à sa vision de l’Aquitaine, Fabrice estime que la Région est un levier important pour changer notre modèle de société. Ainsi, la formation professionnelle permet de former aux nouveaux métiers dans l’environnement. « Aujourd’hui, deux tiers des aides vont au secteur aéronautique », dénonce-t-il. Selon lui, il faut convertir notre économie. A cet égard, au sujet de la LGV, il estime que « si l’on veut changer de modèle de société, on ne peut pas tout miser sur la grande vitesse ». Fabrice plaide donc pour un plan rail. « En 2009, la ligne Bordeaux-Agen a eu 300 trains d’annulés, car les infrastructures n’ont pas été changées depuis 20 ans », rappelle-t-il.

Nicolas César

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