Le Grand Entretien – Fabienne Buccio, préfète de Nouvelle-Aquitaine: « il faut changer de paradigme »


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Temps de lecture 14 min

Publication PUBLIÉ LE 06/02/2020 PAR Romain Béteille - Joël Aubert

 

@qui.fr – Après dix mois passés en Gironde et Nouvelle-Aquitaine, quelle analyse faites-vous des problématiques rencontrées par ce territoire au regard de celles déjà vécues dans vos postes précédents (notamment en Seine-Maritime et dans le Pas-de-Calais où vous avez été en première ligne sur la question des camps de réfugiés) et de quelle manière travaillez-vous pour tenter d’être à l’écoute des différents territoires, notamment la région, et en connaissance des dossiers essentiels ?

Fabienne Buccio, préfète de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde – Avec la région, on a le même enjeu. Je m’étais déjà posée cette question quand je suis arrivée en Normandie (en mars 2017). Six mois après, je me suis rendu compte que ça fonctionnait. Je n’arrive jamais avec l’idée de refaire quelque part ce que j’ai déjà fait ailleurs. Une préfète n’est pas solitaire. Dans chacun des onze autres départements de la région, il y a aussi un préfet qui connaît son territoire et le sillonne. Toutes les deux semaines, je fais une visioconférence avec les onze préfets de départements ; je les tiens aussi au courant de mes discussions avec Alain Rousset (président de la région Nouvelle-Aquitaine) pour que tous les territoires aient le même niveau d’informations. On se parle franchement sur les dossiers sensibles, les inquiétudes qu’ils ont et les remontées des uns et des autres.

Je ne veux pas faire d’uniformité de la région, tout ne doit pas être fait comme ici en Gironde. On a l’héritage de trois régions ; chaque département a une identité en lui-même. Je veux quand même que l’État soit visible, pas pour exister particulièrement mais par sa cohérence ; je tiens à ce qu’on se coordonne sur des dossiers qui vont concerner l’ensemble des départements, qu’on n’ait pas des façons très différentes d’appliquer les mêmes politiques publiques qui nous incombent. Lors de la prochaine visio, on va aborder le projet de loi 3D (Décentralisation, Différenciation et Déconcentration, actuellement en concertation jusqu’en mai) et engager des concertations. On va définir une méthode qu’on va tous décliner de la même façon de manière à ce que le député ou le président du conseil départemental ne puisse pas dire qu’il préfère tel ou tel traitement d’un préfet ou d’un autre…

Il n’y a pas que les préfets autour de la table, il y a aussi les directeurs régionaux qui ont, eux-aussi, la compétence sur tous les départements (DRAAF, DREAL, DRAC, DIRECCTE). Une fois par mois, on a une réunion avec eux. Ça se passe une fois à Bordeaux, une fois dans un des départements de manière à partager. Voilà pour la méthode, mais ça ne suffit pas : il y a aussi les contacts directs avec les collectivités locales. Avec la Région, par exemple, on fait des réunions bilatérales, on en a fait une la semaine dernière avec un ordre du jour partagé. Dans les départements, je vais aussi à la rencontre des présidents de conseils départementaux et des présidents d’agglomérations, de métropole. Je me déplace à la visite d’entreprises, au contact des élus dans tous les départements.

Dialogue local

@qui.fr – En novembre dernier, la Gironde a subi une sanction financière pour non-respect du pacte de Cahors demandant aux collectivités de respecter un seuil de dépenses de fonctionnement, fixé pour ce département à 1,2%. Dans son dernier budget primitif, il a déjà voté une provision de 32 millions d’euros dans le cadre d’une nouvelle sanction fin 2020. L’adjoint aux finances du département, qui n’a pas apposé sa signature au contrat en question, dénonce une « hécatombe » à venir. Lors de ses vœux, le président du conseil départemental de la Gironde a affirmé que le dialogue, qu’il a dénoncé comme inexistant avec votre prédécesseur Didier Lallement, avait repris. Qu’en-est-il ? Quelles sont vos relations avec les élus locaux ?

F.B – Je peux me dire qu’avec tous les élus de toutes les tendances, on se parle. On n’est pas toujours d’accord, mais ça n’empêche pas de discuter. Pour l’exemple de la Gironde, depuis bientôt un an, je parle avec le président du conseil départemental. Nos services ont commencé le travail pour que la nouvelle vague du contrat de Cahors de trois ans soit discutée. Je trouve dommage que le conseil départemental n’ait pas signé le contrat de Cahors. L’État lui aurait retenu de l’argent de toute façon puisqu’il n’a pas respecté le pourcentage de dépenses de fonctionnement, mais s’il avait signé, je ne lui aurai retenu que 70% de la somme, soit plus de quatre millions qui seraient restés dans l’escarcelle du département. C’est sa décision, il a dit qu’il l’assumait, je n’ai rien contre ça. Pour ma part, je dois essayer de faire en sorte qu’on travaille le mieux possible pour le territoire ; nous avons le même intérêt pour les habitants. Le taux actuellement appliqué pour le département de la Gironde est de 1,2%, Jean-Luc Gleyze souhaiterait avoir un taux un peu supérieur (1,35%, comme Bordeaux Métropole), c’est la discussion que nous avons engagée. En tout cas, l’augmentation de la population est bien prise en compte dans le contrat de Cahors.

@qui.fr – Alain Rousset, de son côté, prône dès qu’il peut la décentralisation. En décembre, il n’a pas caché son mécontentement (comme d’autres présidents de régions) sur le discours du Premier Ministre au congrès des régions sur ce point…

F.B – Ça ne l’a pas empêché de signer le contrat de Cahors… C’est un grand décentralisateur, mais il faut aussi que les départements et les grandes agglomérations trouvent leur place, la Région n’est pas l’acteur unique au niveau régional. Il ne faut pas centraliser d’un côté et décentraliser de l’autre. On a besoin de tous les échelons, il faut qu’on arrive à travailler ensembles, c’est ma petite musique de fond.

À titre personnel et professionnel, je trouve qu’on est à un moment particulier dans lequel on ne s’était pas trouvé depuis longtemps. Il y a des sujets sociaux importants, des manifestations que nous devons gérer, mais on sent qu’il y a plus qu’un frémissement en termes d’emplois, d’économie et d’entreprises. C’est le moment de prendre les bonnes décisions, de changer un peu ce qu’on faisait ces dernières années. Il faut continuer à être des facilitateurs pour que notre région garde son attractivité, mais il faut s’adapter à une situation nouvelle et changer de paradigme.

@qui.fr – Y compris sur la transition écologique, devenue l’argument numéro un de beaucoup de candidats aux municipales ?

F.B – On est aussi à la croisée des chemins. Il y a une prise de conscience très forte. Pour l’ensemble de la population, c’est arrivé très fortement avec les résultats des dernières élections. Tout le monde se réveille avec des sentiments écologiques, environnementalistes et après tout, c’est très bien. On ne peut, cela dit, pas tout faire et se mettre à faire chacun du bricolage dans notre coin, je crois qu’il faut maintenant se coordonner et définir des priorités. 

Contrat commun

@qui.fr – Un des grands chantiers de 2020, vous l’évoquiez lors de vos vœux, sera d’ailleurs la préparation du prochain Contrat de Plan État-Région pour lequel vous avez insisté pour considérer la transition écologique et énergétique comme prioritaire. La Région a commencé à prendre les devants avec Néo Terra. Pour vous, quels sont les grands enjeux de transition de ce prochain contrat ?

F.B – Dans ce CPER, on est deux grands décideurs, avec le respect des collectivités qui seront avec nous si elles veulent s’y associer, mais c’est quand même l’occasion de dire ce qu’on veut faire ensemble pour aller plus loin et plus fort. Alain Rousset est d’accord sur le principe, il faudra qu’on voie comment on l’écrit. Soit il garde sa politique et je fais avec mes outils mais en fait on continue à faire comme s’il n’y avait pas de contrat, ce qui ne serait pas bon, soit on définit des priorités et on jumelle pour qu’il y ait le moins possible de trous dans la raquette. Par exemple, sur la protection des captages, il y a déjà une règlementation qui protège suffisamment les captages prioritaires (117 en Nouvelle-Aquitaine). Mais on peut aller plus loin en passant en bio toutes les zones agricoles situées sur des captages. Je ne veux pas de règlementations en plus, le Conseil régional fournit déjà des aides, essayons de nous coordonner. Il y a 3069 captages en région (selon un document de l’Office international de l’Eau datant de 2018), il faut aussi s’y pencher.

Il faut aussi qu’on fasse évoluer les mobilités. Je ne suis pas un ayatollah disant qu’il ne faut plus construire de routes ni d’autoroutes, mais il faut faire attention, les faire là où il n’y a pas d’autres solutions. Par exemple, je pense que le barreau évitant la rocade, entre Mussidan et Langon a de l’intérêt et mérite qu’on en discute. On présentera prochainement à la métropole des études sur le trafic des camions sur la rocade. La problématique est là : les stocke-t-on en amont de la métropole, ce qui nous fera artificialiser 500 hectares ? Je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée. Je n’ai pas la preuve à ce jour que ça améliorerait les choses. On se lance sur plein d’autres choses comme les batteries électriques ou l’hydrogène sur lesquels il faut se poser les bonnes questions : qu’est-ce qu’on fait quand la batterie n’est plus utilisable ? Comment on la reconvertit ? Et que faire avec la dangerosité de l’hydrogène ?

Coup de frein sur l’urbanisme

@qui.fr – Comment pensez-vous faire en sorte que l’État joue plus pleinement son rôle par rapport aux excès de la métropolisation, à l’étalement urbain et à l’artificialisation des terres ? Des assises du territoire ont été susurrées, elles n’ont jamais eu lieu au final… 

L’idée n’était pas mauvaise, mais je ne sais pas ce qu’il pourrait en sortir si on les faisait aujourd’hui. Pour revenir sur l’artificialisation, j’ai constaté à mon arrivée qu’il y avait un sujet, sur mon département en particulier, d’extension de l’urbanisme de façon linéaire, notamment sur certains territoires comme le Bassin d’Arcachon et le Médoc. Il faut que ça change. Mon prédécesseur, à juste titre, avait mené une action assez forte en attaquant régulièrement les permis de construire. Sur le suivi des dossiers portés en justice, on gagne quand même à 90%…

Je suis donc allée voir les élus pour leur demander de reprendre leurs documents d’urbanisme voire d’en créer parce que certains n’ont même plus de SCoT (Schéma de cohérence territoriale), pour donner une règle de conduite que l’on pourrait partager. Le Médoc travaille sur le sien, ils m’ont fait une première présentation, je leur ai fait des remarques pour leur dire que ça n’allait encore pas. Si je les mets autour de la table pour écrire un document, ce n’est pas pour qu’ils me refassent la même chose, c’est parce que je veux une évolution. La balle est dans leur camp. S’ils ne prennent pas en compte mes remarques, le document sera refusé. J’espère que ça va évoluer. Les communes du bassin d’Arcachon travaillent aussi. J’ai vu des communes, des associations environnementales et je pense qu’au cas par cas, commune par commune, on commence à progresser. Il m’est arrivé d’autoriser des permis parce qu’ils intégraient de la mixité sociale ou une autre façon de recomposer l’espace. Le contexte municipal m’aide un peu, les élus ont compris. Les PLUI (plans locaux d’urbanisme) sont très compliqués en zones rurales, or c’est pourtant là qu’on en aurait le plus besoin, mais il y a de bons exemples comme le Pays Foyen qui dispose d’un PLUI et qui est preneur de tous les projets qu’on lui amène.

Squats et sécurité

@qui.fr – Une étude de la délégation ministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) parue en avril 2019 recensait en Gironde 1225 personnes vivant dans 103 squats, dont 1101 sur la métropole bordelaise, ce qui fait d’elle la troisième métropole la plus concernée sur le sujet, derrière celles de Nantes et d’Aix-Marseille Provence. Cet été, le début de votre action d’évacuation des squats a déclenché la fronde des associations. Qu’en est-il aujourd’hui, la situation a-t-elle évolué ? La métropole a engagé une « mission squat », plusieurs maires ont dénoncé la situation, mais les actions ne semblent pas s’y bousculer…

F.B – L’État essaie de faire ce qu’il doit faire en fonction de la situation qu’il trouve. Pour ce qui est des squats et des évacuations, j’ai prévenu tout le monde, les élus concernés comme les associations. Je n’ai pas voulu faire de forum pour éviter une foire d’empoigne, j’ai voulu avancer. Les évacuations continuent, il y en a eu plusieurs depuis le début de l’année. On a aujourd’hui trois guichets de demandeurs d’asile : Bordeaux, Limoges et Poitiers. Sur celui de Bordeaux, le nombre de personnes qui sont venues demander l’asile a diminué de 4 à 5% sur l’année 2019, après plusieurs années d’augmentation continue (+30% en trois ans depuis 2016 sur la Gironde), dont -17% sur le dernier trimestre. Je n’ai rien contre les demandeurs d’asile, je veux m’occuper de ceux qui font de la traite humaine. Au-delà de la misère des personnes, je traite aussi les passeurs et les réseaux installés.

Le problème des squats, c’est que ça n’est pas très visible et que ça ne dérange personne, à l’exception peut-être de celui de la rue Lafaurie de Monbadon qui était particulièrement honteux car situé en plein Bordeaux (évacué le 23 juillet dernier). Quand ces squats sont pleins, comme on le voit dans certaines grandes villes en France, ça finit dans la rue. C’est un sujet compliqué dans lequel il y a plus de coups à prendre que de félicitations à recevoir. Certains élus m’ont donné leur soutien dans la discrétion, mais je ne les ai jamais entendus le dire officiellement, à l’exception du maire de Bordeaux cet été lors d’un CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance). Au cours des trois dernières années, on a augmenté de 100% le nombre de places en accueil d’urgence (plus de 4000 fin décembre). On travaille de plus en plus sur l’adaptation en fonction des publics que l’on a. J’ai beaucoup de respect pour les associations, même si parfois leurs dirigeants portent des messages contraires et n’informent pas leurs membres sur la réalité des choses.

C’est bien de parler d’hébergement mais j’aimerais aussi parler d’insertion. Ces réfugiés, qui sont des citoyens de demain, il faut aussi savoir les accueillir, les aider à trouver du travail et leur expliquer les règles de fonctionnement de notre société. Il y a des choses qui existent, mais le monde associatif local est un peu moins présent sur ce sujet-là parce qu’il est moins porteur et moins médiatique que l’hébergement. Je ne veux plus que les personnes réfugiées restent en CADA (Centres d’accueil de demandeurs d’asile), ça prend des places dont on a besoin pour d’autres. Quand j’ai réuni tous les bailleurs sociaux, ils ont souligné les difficultés du logement social sur le département. On est arrivés à créer une convention avec Gironde Habitat, qu’on signera bientôt, pour faire de la colocation avec des réfugiés (ce système a été rendu possible par la loi Elan). Ils seront plusieurs à l’intérieur d’un même logement social avec chacun un bail spécifique, ce qui n’était pas possible auparavant. 

@qui.fr – Fin janvier, vous avez signé une convention de partenariat avec la police, la gendarmerie et DomoFrance à Lormont visant à améliorer la sécurité des quartiers d’habitats sociaux. En décembre dernier, un clip de rap tourné au pied de la cité HLM Saint-Hilaire, toujours à Lormont, a fait polémique. Cette convention pourrait être interprétée comme une réponse de l’État à ce fait divers…

F.B – J’ai visité le quartier, je trouve qu’avec l’arrivée du tram il s’est ouvert. Mais il y a quand même une face cachée. On veut lutter contre l’insécurité et le sentiment d’insécurité, tous ces groupes qui impressionnent dans les halls d’immeubles, les garages squattés. On fait une expérimentation avec Domofrance, notamment avec un observatoire qui inscrit tout ce qu’on relève pour le traiter au cas par cas. Le maire de Lormont nous a dit qu’il en ressentait l’effet. Le 31 décembre a été calme à Cenon. On a expérimenté quelque chose avec un financement dédié aux associations pour qu’ils occupent les gens le soir du réveillon. Cette idée pourrait être déployée ailleurs. 

@qui.fr – En novembre, vous avez dressé un premier bilan du dispositif de Police de Sécurité du Quotidien dans le quartier Bordeaux Maritime, dix-huit mois après sa mise en place. Une mise en place qui a suscité quelques jalousies, certains élus se demandant pourquoi à Bacalan et pas ailleurs…

F.B – On en a parlé il y a peu lors d’une réunion avec des maires. La PSQ a amené des effectifs de police nationale supplémentaires, la situation s’est améliorée. Je pense que si on met la PSQ partout, on en perdrait l’effet. Par contre, j’ai dit au maire de Bordeaux qu’on pourrait, quartier par quartier, appliquer avec la police sur deux autres quartiers le même principe que la PSQ sans avoir le « label officiel ». On est en train de travailler à cela. Pour ce qui est du volet judiciaire, on a prévu de travailler mieux ensemble avec la procureur, j’ai plutôt confiance dans ce qu’on pourra faire.

@qui.fr – Les derniers chiffres de la délinquance en Gironde montrent une augmentation marquée, notamment concernant les violences sexuelles, en nette hausse (+16,3%). De ces constats, quelles actions tirez-vous ?

F.B – On ne va pas se féliciter de ces chiffres, mais on peut dire que les femmes osent porter plainte, la parole se libère, ce qui est plutôt bien. Il faut accueillir ces femmes, les entendre, leur faire suivre tout le cheminement, du médecin au dépôt de plainte, ce qui n’est pas toujours évident. Il faut aussi les accompagner dans les décisions qu’elles prennent. Jusqu’à présent, y compris en Gironde, on s’occupait des femmes mais pas des auteurs de ces violences. Ça nécessite une décision de justice, mais l’effort est possible. Je préfèrerais qu’on laisse la femme chez elle, mais la menace reste. On va créer un centre sur la Gironde pour accueillir les auteurs des violences et les prendre en charge, avec obligation par décision de justice. Ils seront logés et traités sur place. On fera un appel à projets auprès d’associations. Il ne faut pas être uniquement dans la compassion, il faut aussi traiter le problème autrement.

Les chiffres de la délinquance en général sont en augmentation, c’est vrai, mais comme sur la France en général. On a un chiffre légèrement en baisse alors que plusieurs affaires ont défrayé la chronique en 2019, ce sont les homicides (20 en 2019 contre 24 en 2018) et les vols à main armée (152 faits en 2019 contre 167 en 2018). Par contre, sur les atteintes aux biens (+8,3%) et aux personnes (+9,1%), on est en augmentation. On peut notamment les relier à l’arrivée de MNA violents. Grâce à la cellule mise en place à l’Hôtel de Police de Bordeaux, on a actuellement 33 jeunes qui ont été incarcérés. La police les appelle les « mijeurs », c’est souvent plutôt de jeunes majeurs. En discussion avec le consulat, on peut établir leur pays d’origine. On a aussi des cambriolages avec des équipes qui passent dans plusieurs départements, on espère arriver à de nouvelles arrestations prochainement. 

 


 

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