Dans la nuit de jeudi à vendredi, 11 vaches Charolaises ont fait leur entrée dans le hall principal d’Aquitanima aux côtés des Limousines et des Parthenaises. Vache allaitante ou race à viande, les Charolaises en imposent. Très courues pour la finesse de leur viande, elles promettent aussi une viande persillé.
C’est l’heure du repas pour Sexy lady, la Charolaise.
Peu présentes en Nouvelle-Aquitaine, le berceau des Charolaises se trouve en Bourgogne. Première race allaitante en France, elles occupent 20% du cheptel français avec 1,6 million de bovins. Faciles à élever, seulement 3 mois sont nécessaires pour engraisser les bêtes. Son autre atout n’est rien d’autre que sa capacité d’adaptation. Nous la retrouvons par exemple en Russie et au Mexique, qu’il fasse chaud ou qu’il fasse froid, la Charolaise régale les papilles d’un bon nombre de gourmands.
De laitière à allaitante
3 vaches, 1 génisse, et 1 taureau de la race allaitante Parthenaise se sont installés face à leurs cousines les Charolaises. Stars des Deux-Sèvres et de la Vendée, elles font leur grand retour à Bordeaux après avoir sustenté les curieux au Salon de l’Agriculture de Paris.
Moyens par leur taille, ces bovins sont connus pour leur haute qualité de viande et leur forte proportion en morceaux de catégorie 1. Très tendre et très marquée, la viande issue de Parthenaise se retrouve sur des étalages de boucheries haut de gamme. Afin d’arriver à ces qualités bouchères, 6 à 8 mois d’engraissement sont nécessaires et ce, avec des aliments de haute qualité. La Parthenaise a de très bons rendements tant en carcasse qu’en viande nette (75% à 80%).
C’est l’heure de la sieste pour Riccardo, le taureau de 3 ans Parthenais.
A l’origine, la race Parthenaise était une race laitière. Des traces passées que les bovins ont conservées. Les éleveurs remarquent une très bonne qualité de vêlage : 95% de vêlage faciles. Les mères peuvent, ainsi, subvenir correctement aux besoins de leurs petits. Cela participe pleinement au développement de la race sur le territoire français et mondial. Aujourd’hui, la France compte un peu plus d’un million de têtes. Selon la technicienne de la race, en 30 ans le nombre de bêtes a été multiplié par 7.