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PUBLIÉ LE 28/11/2009 PAR Nicolas CésarA l’initiative des maires opposés aux projets et de la coordination Vigilance LGV, les manifestants, venus de toute l’Aquitaine, s’étaient donnés rendez-vous devant la gare SNCF de Langon. Ils ont défilé, élus ceints de leur écharpe tricolores en tête jusqu’à la sous-préfecture où une délégation a été reçue. « Ce sont plus de 2.000 manifestants qui rejettent ce projet destructeur dans son ensemble, pas forcément juste ce qui va se passer dans leur jardin. On ne veut pas de nouveaux ballasts, ici comme ailleurs », a clamé Philippe Barbedienne, directeur de la Sepanso.
Un moratoire sur les projets de LGV demandé
Sa fédération, qui rassemble des associations écologistes, réclame un « moratoire » sur les projets LGV dans le Sud-Ouest. Les associations écologistes s’opposent fortement aux travaux dans la forêt de pins, où passe déjà l’autoroute Bordeaux-Toulouse et où des travaux sont en cours pour construire la future A65 Langon-Pau. « Le progrès doit être partagé. Hors les milliards d’euros consacrés à gagner de la vitesse pour les élites pas pour tous les Français, c’est autant qui ne sera pas consacré au désenclavement de tous ces habitants des zones rurales », déplore Noël Mamère, le député Verts de la Gironde. En ligne de mire, les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne prévues à l’horizon 2020. Au Pays Basque aussi, la LGV ne fait pas l’unanimité. Il y a plus d’un mois une manifestation a rassemblé à Bayonne près de 10 000 manifestants qui dénonçaient des travaux inutiles défigurant le paysage du Pays basque. Ils réclament également l’aménagement des voies existantes. « Nous ne lâcherons pas, car c’est la sauvegarde de notre patrimoine qui est en jeu », prévient Philippe Barbedienne.
Nicolas César
