« Notre principal ennemi pour ces cantonnales, ce sera l’abstention », s’est inquiété Philippe Madrelle, le président du Conseil général de Gironde, lors de ses voeux à la presse. Car, la gauche ne peut guère faire beaucoup mieux qu’aujourd’hui. Elle détient 27 des 31 cantons. « Ce sera un sondage réel avant 2012 », a-t-il prédit. La « cible » de l’UMP, c’est Michèle Delaunay. Pour l’aider à faire face aux critiques et doper sa campagne, des élus nationaux socialistes devraient venir lui prêter main forte dans quelques meetings. Bertrand Delanoë, le maire de Paris et la première secrétaire du PS, Martine Aubry sont attendus sur les bords de Garonne. Selon lui, ces élections seront un « sondage réel pour les présidentielles de 2012 ». Après avoir de nouveau fustigé la réforme des collectivités territoriales il a répondu aux questions sur son avenir personnel. « Je savais que ce n’était pas le moment que je descende du ring. Tant que j’ai la force physique et morale, je continuerai ». En clair, sa succession n’est pas à l’ordre du jour.
Photo : Nicolas César