Nicolas Sarkozy prend le dossier de la LGV Tours-Bordeaux en mains


Alain Stoll

Nicolas Sarkozy prend le dossier de la LGV Tours-Bordeaux en mains

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 02/07/2009 PAR Nicolas César

Le maire de Bordeaux a appris la nouvelle par un courrier du président de la République, Nicolas Sarkozy, assurant que « la branche centrale Tours-Bordeaux devrait faire l’objet d’ici fin juillet du lancement du second tour de l’appel d’offres de mise en concession ». « Le plan de financement sera finalisé à cette échéance », précise le président de la République dans ce courrier. Pour rappel, le coût de Tours-Bordeaux, estimé à 7,2 milliards d’euros courants par Réseau ferré de France (RFF), doit être partagé à moitiés égales entre le concessionnaire privé et les intervenants publics, à savoir les collectivités locales et l’État. « Il appartient désormais aux présidents de Régions de signer au plus tôt le protocole de financement », a tenu à souligner Alain Juppé. Pour l’heure, seule la Région Poitou-Charentes n’a pas encore signé le protocole financier, malgré les relances par courrier de Jean-Louis Borloo à Ségolène Royal, la présidente PS de la Région. Dans un communiqué distinct, le président (PS) du Conseil régional d’Aquitaine, Alain Rousset, « se réjouit de l’annonce faite par l’Etat concernant son intention de lancer avant la fin juillet la seconde phase de l’appel d’offres ».

Un dossier très politique
Réseau Ferré de France (RFF) avait reçu en septembre les « offres initiales » des trois groupements admis à concourir pour la mise en concession de la LGV-SEA (Vinci, Bouygues et Eiffage), offres devant permettre de préparer le second tour de la procédure. Cette procédure doit permettre de désigner le concessionnaire qui sera chargé « d’assurer la construction, l’entretien et l’exploitation de la ligne nouvelle », selon RFF. Concernant la branche Bordeaux-Espagne, le président de la République, dans son courrier rendu public par le maire de Bordeaux, « confirme que les études ainsi que les concertations afférentes à la mise en service d’une nouvelle ligne (…) seront poursuivies afin de répondre le moment venu à la saturation de la ligne existante ». Une chose est sûre, l’intervention de Nicolas Sarkozy démontre, pour ceux qui en doutaient encore, que le dossier de la LGV est très politique. Espérons que cette ligne à grande vitesse, tant attendue, n’en souffre pas.

Nicolas César

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