Nicolas Bonnemaison se défend d’être un militant de l’euthanasie


jd11

Nicolas Bonnemaison se défend d'être un militant de l'euthanasie

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 06/09/2011 PAR Nicolas César

Aujourd’hui, le Dr Nicolas Bonnemaison a justifié ses actes en expliquant qu’il n’avait jamais utilisé de médicaments « dans une intention létale ». Il se défend d’être un militant de l’euthanasie et a indiqué avoir seulement voulu « abréger des souffrances ». Pour appuyer son argumentaire, il a rappelé qu’aucune famille des patients concernés n’a porté plainte contre lui. La cour d’appel de Pau rendra sa décision dans une semaine concernant son maintien en liberté.  A son arrivée au tribunal, le médecin a reçu le soutien de dizaines de personnes qui arboraient un masque de chirurgien. Son avocat, Me Arnaud Dupin se dit confiant et attend avec « sérénité » cette décision. « Je crois que c’est une mise en délibéré sage qui permettra à la justice de travailler sereinement et de prendre du recul », a-t-il déclaré.

Le docteur Bonnemaison encourt la perpuité
A noter par ailleurs, que cette mise en examen porte sur sept cas et non quatre. Trois autres cas ont été confirmés. Avec cette affaire, le docteur Bonnemaison a relancé le débat sur l’euthanasie en France et divise l’opinion, ainsi que les médecins. En effet, le Conseil de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a décidé la semaine dernière de ne pas porter plainte. Et ce, alors que le président de ce même conseil, Marc Renoux, a publiquement exprimé son désaccord avec cette décision. D’un autre côté, le conseil national de l’Ordre des médecins, choqué par la décision des instances locales, a décidé de s’autosaisir et de porter plainte contre Nicolas Bonnemaison. « Nous vivons dans un pays de droit et sommes là pour respecter la loi et la déontologie médicale. C’est une garantie pour les patients », a expliqué Michel Legmann, son président. La plainte du conseil national de l’Ordre devrait être « décentralisée » et transmise à une chambre disciplinaire régionale autre que celle d’Aquitaine. Ce médecin encourt une radiation par ses pairs. Mais, surtout, la justice pourrait le condamner à la réclusion à perpépuité.

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : jd11

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles