Pesticides et légumes « métropolitains »


Solène Méric
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/03/2016 PAR Solène MÉRIC

Ce mercredi 23 mars, Gérard Chausset, élu EELV à Mérignac, a révélé à la presse la présence de traces de Dieldrine et Chlordane, à des taux supérieurs aux limites maximales de résidus, sur des légumes issues de la production agricole du territoire métropolitain. Ces pesticides interdits en France depuis 1972 en agriculture, et dans les autres secteurs depuis 1992, ont été détectés, précise-t-il, « suite à des contrôles effectués par des services de l’Etat depuis l’été dernier ». Des résidus de produits qui ont pu persister dans certains sols, expliquant ainsi leur présence dans les légumes. S’il semble que les taux détectés « ne constituent pas de danger immédiats pour les consommateurs », l’élu a interpellé le préfet afin de lui demander des mesures d’accompagnement pour les producteurs locaux et une information transparente des consommateurs.
Première à réagir, la Chambre d’agriculture de Gironde qui assure « qu’un contrôle systématique sur les parcelles à risques est engagé par les services de l’Etat avec les maraîchers, depuis la découverte sur un lot de courgettes de ces résidus de molécules phytosanitaires ». Des résidus, « jusqu’alors jamais détectés », par les précédents contrôles de l’Etat.
Au total, « les 126 parcelles où sont cultivés des légumes dans Bordeaux Métropole ont toutes été analysées pour déterminer la présence ou non de ces molécules ». En outre a été mis en place par les services de l’Etat, avec les producteurs, « un plan de suivi et de contrôle des produits avant leur commercialisation pour garantir leur conformité. » Selon la Chambre d’agriculture : « Les consommateurs peuvent donc se rassurer : aucun légume non conforme ne peut se retrouver sur les étals ». Mais la demande de Gérard Chausset reste pour l’heure ouverte.

A noter, la résistance des pesticides n’est pas propre à la Métropole: une récente compilation de contrôles menés par la DGCCRF sur la filière de l’agriculture biologique, auprès de 967 établissements (producteurs, transformateurs, importateurs, distributeurs) au niveau national, a permis de déceler, dans 6% des échantillons analysés (sur un total de 257), la présence de résidus de pesticides non autorisés.

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