newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 20/11/2011 PAR Olivier DarrioumerleLes Pyrénées-atlantiques ont le taux de chômage le plus bas d’Aquitaine. « 8% , la décimale a sauté cette semaine », s’amuse le préfet du département, François-Xavier Ceccaldi. Et Xavier Ceyrac, Président de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie de l’Adour, promet que « 2012-2013 seront des années tendues ». Une situation essentiellement portée par l’aéronautique civile et commerciale, en bonne santé.
Le salon de l’aéronautique qui s’est déroulé cette semaine à Dubai, aux Émirats arabes, a enregistré des records. Des gros contrats conclus cinq mois après une avalanche de commandes au Salon du Bourget. Résultat, en tablant en 2011 sur près de 1.500 commandes et plus de 500 livraisons d’avions, Airbus va non seulement conserver son leadership face à Boeing mais aussi enregistrer, à la fois, le plus grand nombre de commandes et de livraisons de l’histoire de l’aéronautique.
Seul bémol à la fête, l’aéronautique militaire français qui n’enregistre qu’un nouveau revers. Les Emirats arabes qui devaient acheter 60 exemplaires du Rafale, l’avion de Dassaut qui n’a jamais été vendu à l’étranger, ont décidé de le mettre en concurrence avec l’Eurofighter.
« Chacun a dans sa besace un bâton de Maréchal » Napoléon
En 2007, l’ANPE, la Région et l’Etat avaient signé une convention de formation sur trois ans débouchant sur l’embauche de 300 personnes. Les financements débloqués avaient permis de limiter le chômage causé par la crise. Cette fois-ci, le triumvirat de ce nouveau plan de formation triennal intègre les Missions locales du bassin de l’Adour, du Béarn au Pays-basque, pour « détecter l’habileté des candidats formables. » Olivier Dartigolles, porte parole du PCF et président de la mission locale de Pau, se félicite de cette nouvelle convention, et promet de mesurer ses effets lors des comités de pilotage.
La formation par alternance, par apprentissage, sera à l’honneur dans cette convention et le préfet des Pyrénées-atlantiques, François-Xavier Ceccaldi, ancien élève de Saint-Cyr d’origine corse, ne peut s’empêcher de citer Napoléon lorsqu’il évoque la jeunesse française : « Chacun a dans sa besace son bâton de maréchal », s’enflamme-t-il avant de demander où se trouve l’inspecteur académique qui avait été invité. « On ne peut pas envisager les enjeux de demain avec des représentations mentales d’hier. Il faut casser cette idée qui veut que l’on s’engage dans la voix technologique lorsqu’on travaille mal à l’école. »
photo : Aqui.fr
Olivier Darrioumerle
