Maison de l’Europe : dix ans de citoyenneté


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Maison de l'Europe : dix ans de citoyenneté

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 26/09/2019 PAR Romain Béteille

@qui.fr – La Maison de l’Europe vient de fêter ses dix ans avec une cérémonie institutionnelle. C’était une manière de marquer le coup ?

Gwénaël Lamarque, directeur de la MEBA – Oui, ces dix ans actent la transformation de cette association et son enracinement dans le paysage local, national et européen. Il y a dix ans, nous touchions 10 à 15 000 personnes par an grâce à nos activités contre en moyenne 75 000 aujourd’hui, nous avons donc multiplié par cinq l’amplitude de cette association. En termes de public, on a de tout : des europhiles comme des gens qui viennent simplement s’informer ou même des sceptiques, c’est très ouvert.

On voulait marquer le coup de l’enracinement, de l’évolution et de la professionnalisation de cette association. Les quatre grandes collectivités qui nous soutiennent (mairie et métropole de Bordeaux, conseil régional et départemental) pour 50% de notre budget (l’autre moitié provenant de fonds européens) étaient présentes et ont attesté de nos relations cordiales et ont confirmé leur soutien unanime et solide à cette association vitrine de l’UE pour le territoire. Pour le reste, il n’y a pas de programme spécifique à cet anniversaire, la MEBA suit sa saison européenne qui recommence au mois d’octobre.  

@qui.fr – En dix ans, le paysage européen a subi plusieurs transformations. L’association a-t-elle changé aussi par rapport à ce qu’elle était au départ ?

G.L – Oui et non. Non d’abord parce que le projet associatif initial est respecté : offrir au public métropolitain et girondin de l’information, des formations, de la culture autour des grandes valeurs de l’Union Européenne. Cela se transcrit ici par la saison européenne qui est une sorte de saison culturelle annuelle avec des conférences, des expositions, des rencontres avec des intellectuels, personnalités politiques et diplomates européens. De ce point de vue, le projet initial de pouvoir offrir de manière libre et gratuite de l’information et de la communication sur l’Europe est respecté. L’autre versant se développe depuis 2015 sous l’impulsion de Yana Langlois qui est présidente de la Maison de l’Europe : c’est le programme des ambassadeurs des valeurs européennes. C’est un dispositif de 24 jeunes de dix pays différents. Ils sont accueillis, formés pendant un an à la MEBA et se déploient ensuite dans les écoles, centres de loisirs, associations et radio de l’agglomération. Ils y défendent les valeurs européennes et l’interculturalité pour incarner une Europe citoyenne et palpable. Ils sont déployés principalement sur Bordeaux Métropole et la Gironde mais aussi sur le territoire de la région Nouvelle-Aquitaine, notamment sur des départements plus reculés comme la Corrèze, la Dordogne ou la Haute-Vienne. Parmi les dix pays représentés, on en retrouve de très importants comme l’Allemagne ou l’Espagne mais on a aussi des pays plutôt émergeants comme la Slovaquie, la Roumanie, l’Estonie et la Finlande qui a rejoint récemment l’Union. Nous avons même un pion d’avance puisque nous travaillons déjà avec des pays candidats au sein de l’UE comme la Serbie par le bias d’échanges de mobilité de jeunes.

@qui.fr – En quelques dates, pouvez-vous nous donner un aperçu des prochains rendez-vous programmés à la MEBA à partir d’octobre et quelques uns des grands thèmes que l’association compte aborder dans les programmations à venir ?

G.L – On va commencer par une conférence de l’Agence Spatiale Européenne qui aura lieu le 7 octobre dans le cadre de la Fête de la Science. Le 14 octobre aura lieu la première soirée autour de la thématique du sport en Europe. C’est un cycle de conférences pour parler du sport tout au long de l’année en partenariat avec le Comité Départemental Olympique et Sportif, ce sera la colonne vertébrale de notre année. Une deuxième soirée est prévue en novembre. Le lendemain, nous aurons notre premier café linguistique de l’année à la médiathèque du Bouscat. Nous accueillerons aussi le 11 octobre l’intronisation du consul d’Estonie et la visite de l’ambassadeur de Tchéquie le 14 novembre. Le projet des ambassadeurs se lancera, comme chaque année, à compter du mois de novembre. 

Il y a un large panel. Au début, il y avait un évènement par mois. Aujourd’hui, dans les mois les moins denses, on en compte trois. Souvent, on est même à quatre ou cinq. Sur les années qui viennent, nous n’échapperons pas à certaines thématiques comme le développement durable et le dérèglement climatique. Nous aurons forcément un axe sur la question des migrations et sur les mobilités de jeunes, d’apprentis ou de professionnels. En général, ce sont des questionnements globaux sur la citoyenneté européenne. 

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