LGV Bordeaux-Espagne : Alain Juppé obtient gain de cause contre Michèle Alliot Marie


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LGV Bordeaux-Espagne : Alain Juppé obtient gain de cause contre Michèle Alliot Marie

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/06/2009 PAR Nicolas César

Il y aura donc bien une nouvelle ligne construite au sud de Bayonne pour la LGV Bordeaux-Espagne. En tout cas les études vont se poursuivre. Pourtant, il y a un mois, la ministre de l’intérieur, également adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz, avait annoncé »l’arrêt des études » lors d’un passage à Biarritz le mois dernier « pour protéger notre paysage », précisant que c’est la voie actuelle qui serait réaménagée afin de pouvoir accueillir le TGV. Une annonce qui avait provoqué la colère des élus aquitains qui s’étaient battus pour obtenir une ligne express sur l’ensemble de l’axe ouest. Alain Rousset, le président de la Région avait parlé d' »un coup de poignard ». Alain Juppé, quant à lui, s’était déclaré « très surpris et très peiné ». Le maire de Bordeaux avait interpellé Nicolas Sarkosy à ce sujet lors de sa venue à Bordeaux le 4 juin dernier lui demandant d’intervenir pour faire avancer ce projet LGV Atlantique au plus vite.

Le soulagement des élus aquitains
Je suis inquiet pour l’ensemble du projet. Si on veut tenir la date de 2016 pour Paris-Bordeaux en deux heures, il faut décider maintenant. J’espère que le président pourra donner les impulsions nécessaires « , avait déclaré à la presse Alain Juppé. Ce à quoi MAM avait répondu : « il est totalement erroné de prétendre que soit mis en péril la réalisation ou le calendrier de la liaison à grande vitesse Paris-Bordeaux-Madrid ». Selon elle, il ne s’agissait que de « renoncer à des études prématurées » sur la création d’une nouvelle voie sur le tronçon Bayonne-Hendaye, celle en service ne devant pas être saturée « d’ici 15 à 20 ans minimum ». Mercredi, Alain Rousset et 37 élus aquitains avaient annoncé avoir écrit une lettre au Premier ministre pour lui demander de respecter ses engagements, « notamment en termes de calendrier ».

Le calendrier devrait être respecté
Cette décision de François Fillon a soulagé Alain Rousset, qui a déclaré : « si les études avaient été arrêtées, nous aurions compromis l’avenir et risqué de perdre 700 millions d’euros de subventions européennes ». Toutefois, ce n’est pas un total désaveu pour MAM, qui n’a, pour l’heure, pas souhaité réagir. En effet, cette ligne sera très largement enfouie pour protéger l’environnement humain et naturel de la région.

Pour mémoire, la LGV-Sud Europe Atlantique (SEA), un projet d’environ 15 milliards d’euros, doit mettre Bordeaux à deux heures de Paris, à une heure de Toulouse et à quatre heures de Madrid. Elle sera constituée d’un tronçon central (Tours-Bordeaux) assorti de trois branches: Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, regroupées sous l’appellation Grands projets du Sud-Ouest (GPSO), et Poitiers-Limoges.

Nicolas César

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