Selon Daniel Colassin, président de l’association « Chevaux arabes d’Aquitaine », « environ 1 500 juments » de cette race sont élevées dans la région, ce qui en fait la première place productrice française. Une tradition qui remonte au 19ème siècle : « Napoléon a créé deux haras, l’un à Pau et l’autre à Pompadour, car les pur-sang arabes étaient les seuls chevaux qui résistaient à ses longues campagnes », explique Daniel Colassin.
Un défilé au trot
A les voir évoluer sous les yeux admiratifs des visiteurs, on se rend compte que la résistance n’est pas leur seule qualité. « Cette race a contribué a améliorer toutes les autres, les pur-sang anglais, les espagnols, etc. Elle leur apporte de la résistance, donc, mais aussi de la robustesse et de la finesse ». C’est d’ailleurs selon des critères esthétiques que sont notés les 70 pouliches, poulains, juments et étalons venus des quatre coins de l’Europe et même du Brésil pour participer au concours.
Reine de beauté
Cinq juges internationaux évaluent le type, le corps, les jambes, le mouvement, la tête et enfin l’encolure des pur-sang. Dans la classe 1, celle des pouliches d’un an, c’est la belle Djoonam Os à la fine robe alezane (notre photo)qui est déclarée reine de ce concours de beauté équine. Sa propriétaire, la normande Nicole Pinchinant, se dit « ravie » de cette victoire. Selon Daniel Colassin, un pur-sang arabe peut coûter entre 5 000 et 1 000 000 d’euros.
Léo Peresson
Un cheval blessé
Un peu plus tard dans l’après-midi, lors de ce même concours, une jument s’est emballée, et s’est blessée au poitrail en franchissant la barrière du paddock. La prompte intervention de la Croix Rouge ainsi que celle des bénévoles de la foire ont fort heureusement permis d’éviter le pire.