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PUBLIÉ LE 06/12/2011 PAR Nicolas CésarCe n’est pas encore problématique, mais les professionnels dans les stations rongent leur frein. Ils ont dû renoncer en partie au long week-end des vacances espagnoles de l’Inmaculada qui démarraient le 3 décembre jusqu’au 11 décembre et qui lancent généralement la saison de ski. Ce long week-end attire traditionnellement les skieurs transfrontaliers sur les pistes françaises. Or, sur une saison, 10 à 15% de la clientèle provient d’Espagne. Pour autant, Gérard Bracali, directeur de la station Gourette, tente de relativiser, « cette perte ne sera pas rattrapable mais l’important est de pouvoir ouvrir à plein pour les vacances de Noël le 17 décembre ».
Le ski représente 25% de l’emploi touristique en Haut-Béarn
Bonne nouvelle, ce mardi 6 décembre, les premiers flocons sont tombés. Il faut savoir que la période de Noël représente environ 20 % du chiffre d’affaires de la saison. Le ski est une économie vitale pour les vallées béarnaises. Il représente 25 % de l’emploi touristique en Haut Béarn soit l’équivalent de 500 emplois à temps plein. Ceci dit, pour l’heure, rien d’alarmant. « L’année dernière a été très compliquée avec très peu de neige, et pourtant les clients veulent revenir. Les forfaits saison pré-vendus ont augmenté de 10 % à Gourette et de 15 % à La Pierre. Les réservations pour Noël et février sont à un bon niveau », explique Laurent Dourrieu, directeur de l’établissement public des stations d’altitude (Epsa) qui gère les stations de Gourette et La Pierre-Saint-Martin. Quoi qu’il en soit, à l’évidence, avec le réchauffement climatique, il faudra faire évoluer le produit ski, élargir l’offre et jouer sur un rééquilibrage des saisons.
Nicolas César
Crédit photo : A’liénor
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