Les Paysans de Rougeline inaugurent l’écoserre de Lapouyade


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Les Paysans de Rougeline inaugurent l'écoserre de Lapouyade

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/05/2016 PAR Joël AUBERT

Autant dire que l’inauguration de ce bel exemple d’économie circulaire a fourni l’occasion de vrais satisfecits. A commencer par le jeune patron de Rougeline lui-même, Gilles Bertrandias : « voici la concrétisation d’un projet lancé il y a quatre ans ; il démontre la vitalité de notre agriculture maraîchère, de paysans qui savent jouer collectifs ; la force, aussi, de notre partenariat avec Veolia.  Nous avons déjà crée une trentaine d’emplois à Lapouyade mais cette première tranche en appelle une seconde. »

Gilles Bertrandias directeur général des Paysans de Rougeline explique la conduite de la production de la tomate dans l'écoserre

56 emplois horizon 2017

Quatre nouveaux hectares de serre vont être crées qui feront donc passer la production de l’unité de Lapouyade de 2500 à 5000 tonnes de tomates, à l’horizon 2017. Ce seront, alors, quelques 56 emplois locaux qui auront été créées. Dans ces conditions on imagine ce que peut être le propos de Hélène Estrade, maire de la commune : « Notre petit village de 500 âmes au bout de l’Aquitaine, et qui va se trouver presque au centre de la nouvelle région, appartient à un territoire lourdement impacté par le chômage; nous avons choisi d’y faire un acte de développement et, ici, l’économie circulaire allait prendre tout son sens. » Saluant le partenariat audacieux entre Veolia et les Paysans de Rougeline, celle qui est aussi conseillère régionale (L R) n’allait pas manquer de souligner « l’implication sans faille d’Alain Rousset « dans ce projet. Le président de la Région, tout sourire sous le compliment, détaillait alors les raisons de satisfaction que lui procurait ce moment : « C’est en agriculture le meilleur système pour créer des emplois, un hectare de serre c’est 10 emplois, c’est pourquoi avec la Région nous avons engagé un plan serres ; nous avons d’ailleurs un projet en Limousin et un en Poitou-Charentes;

Quasiment biologique

C’est aussi, et quasiment, de l’agriculture biologique car elle n’a pas besoin de traitement ( NDLR : mais la culture hors sol comme à Lapouyade n’est pas reconnue comme telle ) Et d’ajouter que Les Paysans de Rougeline ont construit un vrai modèle économique. Quant à l’utilisation de la « chaleur fatale » récupérée des moteurs qui produisent 55000 Mwh par an le président de la région ALPC ne craint pas d’affirmer ; c’est de la technologie et, au fond, c’est un peu de reconquête industrielle que l’on fait, une nouvelle façon aussi de promouvoir l’économie circulaire. Rappelant que la Région qui, désormais, gère les Fonds Européens décentralisés, a pu ainsi apporter à travers eux 900.000 euros en plus de sa contribution propre il a saisi l’occasion pour émettre l’idée que le drapeau de l’Europe flotte sur les serres de Lapouyade.. A suivre. En tout cas que tous ceux que cette réussite intéresse ou intrigue n’hésitent pas à prendre le chemin de l’écoserre que l’on peut visiter et , du même coup, découvrir que les tomates rougissent aussi et fort bien, à la lumière, sans traitement avec le soutien des bourdons.

Dans l'écoserre de Lapouyade...

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