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PUBLIÉ LE 05/06/2009 PAR Joël AUBERTL’objectif des Grandes traversées, qui bénéficie du soutien des Régions Aquitaine et Poitou-Charentes, est de donner une totale liberté à l’artiste. Jared Gradinger a ici souhaité réunir plusieurs localités: l’an dernier, « How do you are » prenait place dans Bordeaux avec des spectacles, des installations, des happenings.
Cette année, « How do you are, beach », se tiendra des deux côtés de l’estuaire avec entre autre des concerts, des rencontres, des projections du 29 juin au 4 juillet. Entre Saint Vivien de Médoc, Grayan et l’Hopital, Le Verdon, Soulac, Talais et Royan…Mark Jenkins viendra dans ces deux localités et pour la seconde fois au festival, présenter une nouvelle installation de sculptures en papier d’emballage. Ce second volet se déroulera également toujours sous la caméra de Mark Levine. On reverra ausssi, avec bonheur, sur le sable da la plage du Chay, à Royan, Erna Omarsdottir, venue de Finlande, créer une danse en manière de conte avec la complicitédu musicien Valdimir Johannsson. La troisième partie du programme de J. Gradinger aura lieu le 4 et le 5 décembre 2009 et d’autres artistes, dans la mouvance de Jared, seront présentés.
Les Grandes traversées permettent de rassembler différentes localités autour d’un même projet qui relie leur patrimoine à l’art contemporain. Le public ciblé concerne évidemment les différentes municipalités et partenaires participants tels arte, nova ou les inrockuptibles, mais s’adresse bien sûr aussi aux habitants et touristes placés en situation de découvrir des oeuvres qui ne leur sont pas familières.
Tout est fait pour que la culture et l’art viennent à la rencontre des gens: chaque événement est gratuit et se déroule dans des lieux ordinaires et accessibles. Un été enrichissant et souvent bouleversant s’annonce…
C.B
Pour tout renseignement supplémentaire: www.lesgrandestraversees.com
Pour réserver vos billets: billeterie@lesgrandestraversees.com
De La Frontière : tel est le titre de l’éditorial de Jean-Pierre Lecourt, l’âme des Grandes Traversées, dans le quotidien aléatoire, distribué à l’occasion du lancement de celles-ci: « Les Grandes Traversées ont choisi écrit-il, pour prendre un nouveau départ, de se déplacer vers un espace non homogène; sinon qu’il est spécifié par la coupure que constitue l’Estuaire de la Gironde.(…) Le nouveau projet affirme sa plus grande originalité en s’intéressant vraiment aux frontières, sans perdre son temps à faire semblant de les transgresser; en mettant au contraire l’accent sur le contenu des frontières qui, rappelons-le, définissent d’une certaine façon, ce qui se trouve à « l’intérieur ». C’est également ce à quoi nous incite la crise globale qui s’est, depuis peu, brutalement imposée, dans toutes les dimensions de notre vie, comme environnement indépassable; tout nous rappelant qu’il importe moins de « sortir de la crise », de « trouver une solution », que de savoir ce qui a toujours été insupportable mais qui n’est peut être plus toléré…. »
