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PUBLIÉ LE 19/03/2008 PAR Charlotte Lazimi12h00 – Apéritif de la FILL Au stand de l’Arpel, on prépare un apéritif. La FILL, Fédération interrégionale du livre et de la lecture doit présenter son nouveau site internet. Une vingtaine de personnes écoutent, attentives, les explications d’Emmanuelle Passerieux, chargée de mission. Ce site permettra à la Fédération de mettre en ligne toutes les informations de ses membres. Après une demi-heure de présentation et quelques questions, le buffet est ouvert.
14h00 – Signature au stand Pleine Page Louis Raoul, heureux lauréat du prix Olympique, décerné il y a peine deux semaines est au stand de Pleine page pour une séance de dédicaces. Ce poète collabore depuis deux ans avec la maison d’édition. Évoquant son prix, « Je ne m’y attendais pas, cela fait très plaisir d’être reconnu » dit-il. C’est sur la place Saint-Sulpice, au marché de la Poésie qu’il a rencontré les éditeurs aquitains de Pleine page. » J’écris de la poésie, parce que la poésie ça se ressent » explique-t-il. « Ceux qui ressentent la poésie mais ne l’écrivent pas sont aussi des poètes ».
14h45 – Michael Sebban Au stand de la SNCF, c’est un auteur bordelais qui est à l’honneur. Michael Sebban, professeur de philosophie et auteur de Cadenas de Mahane Yehouda lit quelques pages de son roman, entouré d’une quinzaine d’auditeurs. Ces amis sont près de lui et sourient à chacune de ses phrases. Détendu, il refuse les compliments, « pas trop! c’est bon » dit-il en souriant. Quelques mètres plus loin, Daniel Picouly répond aux questions de France Culture. Il parle vite avec emphase. Mais attire immédiatement l’attention des passants du salon. Il présente son nouveau livre 68 mon amour.
16h50 – Le monde de Mosanto Le forum est plein à craquer. Marie-Monique Rolin évoque son film et son livreLe Monde selon Monsanto. « Dans chacun de mes projets, je me bats pour les droits de l’Homme quels qu’ils soient » insiste-t-elle pour résumer son œuvre, sous les applaudissements du public.
17h10 – Finkielkraut dénonce le boycott Au stand de l’invité d’honneur, Israël, c’est le philosophe Alain Finkielkraut qui s’exprime. Des écrans de télévision retransmettent la conférence, il n’y a pas assez de place pour tout le public. Le philosophe anime une conférence avec l’écrivain israélien Ahron Appelfeld. Exprimant son indignation face au boycott de pays et d’écrivains arabes du Salon, Alain Finkielkraut dénonce « Israël vit depuis quelques temps la mésaventure stupéfiante de la délégitimation. La légitimité de la littérature n’est pas politique, elle est littéraire » insiste-t-il. » Les écrivains sont avant tout les inlassables explorateurs du genre humain » ajoute-t-il, sous les applaudissements.
17h40 – Un salon toujours plus people Des personnalités de premier plan sont de nouveau sur les stands des grandes maisons d’édition. Marielle de Sarnez est aux éditions Plon. Jean-Louis Debré est de retour au Salon. Aimable, souriant, il accepte de prendre des photos avec des admirateurs. Chez Fayard, sa maison d’édition, d’autres personnalités sont attendues comme Françoise Laborde ou encore Serge Moati.
18h10 – Michel Drucker Retour au siège de la SNCF. Cette fois ci, c’est le non moins célèbre Michel Drucker qui est attendu. Près d’une vingtaine de personnes piétinent. Une voix annonce: « Nous demandons à nos passagers du lecteur studio de bien vouloir prendre place ». Enfin le présentateur arrive. Très souriant, il salue ceux qui l’attendent. Face au micro, il demande : « On m’entend dans tout le salon? ». « Non autour du stand seulement » lui répond-t-on. Qu’à cela ne tienne, Michel Drucker se prête, avant la lecture, au jeu des questions. Toujours en regardant son public et en s’adressant d’abord à lui. Il revient longuement sur son histoire personnelle et son enfance douloureuse qu’il décrit dans son livre « Qu’est-ce qu’on va faire de toi ». « J’ai un scoop annonce-t-il je vais faire un second livre sur mon service militaire. Je l’ai fait à Compiègne, lieu où mon père fut interné un an pendant la guerre » annonce-t-il Il capte son auditoire, sans souci. Les curieux s’approchent. « Ah c’est Drucker » dit une dame, « c’est sûr il est connu ».
19h00 – Incident Une dizaine de personnes, entrées incognito dans le Salon scandent « Israêl assassin ». « J’achetais des livres et j’ai vu les gens courir vers la manifestation » explique Julie Brochard du Festin. Les perturbateurs ont vite été maiîtrisés et sortis du Salon.
19h30 – Nocturne Le monde ne cesse d’affluer au salon du livre. Et pour cause, c’est la soirée nocturne. Les dédicaces sont nombreuses. Le salon se remplit lentement.
Photo : Leafar
Charlotte Lazimi
