Le petit Aqui! journal du salon du livre – lundi


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Paris sera toujours Paris!

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/03/2008 PAR Charlotte Lazimi

Le salon est calme. Mais au stand de l’Arpel, chacun se remet de ses émotions. Les éditeurs aquitains ont été échaudés hier après midi par l’alerte à la bombe.Cet incident s’est produit au plus mauvais moment de la journée. « Ce n’est pas bon pour les affaires » reconnaît-on à la maison d’édition Le Festin. David Vincent préfère en sourire à l’Arbre vengeur. « Je suis parti deux fois, et nous sommes revenus. Finalement le salon a fermé à 20h30. Je gardais tous les stands de mon côté ». A l’Atelier In8, même refrain, « On est rentré au salon vers 18h30, mais il n’y avait plus personne! » explique Sylvie, chargée de la promotion.

Il est 12h au stand de l’Arpel on s’active. Près de 30 libraires parisiens et aquitains et des bibliothécaires sont attendus. Foix gras, jambon fumé, fruits secs, jus d’orange, Vins de Grave. Louise et Charlotte, stagiaires à l’ARPEL préparent les toasts derrière le buffet. Olivier, le webmestre coupe le jambon. Tranquillement le stand se remplit. On discute autour d’un verre. Les éditeurs aquitains sont aussi là. Un Dvd passe à l’attention des libraires. Vendu 25 euros, il présente le travail d’auteurs de BD.

13 heures au stand de la SNCF, Pas de personalités comme les jours précédents. La lecture est ouverte à tous. Chacun peut s’il le souhaite à lire des passages de son livre préféré. Il suffit de s’inscrire auprès de l’hôtesse d’accueil. La lecture sera enregistrée et ensuite donnée aux lecteurs.

14h45 réunion improvisée Patrick Volpihac, directeur de l’Arpel s’installe avec les membres du bureau de la Fill, la Fédération interrégionale du livre et de la lecture, avec son président Alain Liévaux, pour une réunion improvisée.

16h20 bilan mitigé Pour Claude Dagail, de la Compagnie créative, le bilan de cette journée est mitigé. « J’ai pu prendre mes rendez-vous tranquillement. Je viens depuis une dizaine d’années environ au salon, et il y a moins de monde que les autres années. C’était très parsemé. »Je devais rencontrer des auteurs libanais mais personne n’est venu en raison du boycott du Salon » explique-t-elle. « C’est dommage, je ne me déplace q’un jour à Paris ». Aux éditions Le festin, on a l’air satisfait : « Ce matin explique-t-on, nous avons eu beaucoup de libraires que nous connaissions. C’est essentiel, nous rencontrons des personnes que nous voyons peu. Nous n’avons pas les moyens de monter régulièrement à Paris ». Cette journée des professionnels, c’est le moyen pour les petites maisons d’édition de toucher des libraires et des bibliothécaires sur le plan national. Isabelle Blin, directrice de la bibliothèque à Bayonne est passée saluer ses collègues à l’Arpel. « Je viens pour des rencontres professionnelles, pour les débats et surtout rencontrer les petites maisons d’éditions pas reconnues et peu diffusées  » explique-t-elle. Le stand Gaïa ne désemplit pas. Katarina Mazetti, accompagnée de sa traductrice est présente aujourd’hui pour de nouvelles dédicaces.

Le salon ferme ce soir ces portes à 18h30. L’ambiance est aussi calme que le matin. Mais demain, c’est la nocturne. Le salon fermera ces portes à 22H!

Charlotte Lazimi

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