Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey fait le point sur l’aéroport de Bordeaux


Lucy Moreau

Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey fait le point sur l’aéroport de Bordeaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/07/2014 PAR Lucy Moreau

 14 vols Paris-Orly chaque jour, 9 vols quotidiens vers les hubs de Paris Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol, 7 vols quotidiens vers Lyon Saint-Exupéry permettant l’accès à plus de 40 destinations, 13 destinations desservies en vols directs grâce à HOP ! et KLM. Le groupe Air France joue un rôle de premier plan à Bordeaux en matière de transport. « Un lien historique » que souligne Frédéric Gagey, PDG du groupe, établi par une présence à Bordeaux depuis 80 ans cette année. 

Record de fréquentation

Plus ce lien prend de la bouteille, et plus le cru est juteux. En juin dernier, 104 000 passagers ont décollé de Bordeaux pour se rendre à Orly, « un record qui prouve que cette navette est à maintenir » a affirmé Frédéric Gagey. « Bordeaux, c’est aussi le vin que nous proposons à bord de nos vols…St-Emilion, ou Sauternes sont vendus à nos clients » a tenu à souligner Frédéric Gagey.

Le cru sera-t-il aussi juteux en 2017 avec l’arrivée de la LGV ?

Sur ce point Frédéric Gagey ne cache pas ses inquiétudes en avouant que « l’arrivée de la LGV causera forcément un glissement de la clientèle de l’avion vers le train », mais ne baisse pas les bras pour autant en indiquant que « des débats d’experts sont actuellement en cours pour déterminer l’impact qu’aura la LGV et se donner le temps et les moyens de s’y préparer. » Frédéric Gagey a tout de même estimé cette perte de clientèle à « plusieurs dizaines de pourcents… »

Mais pour le moment, la fréquentation est au beau fixe. Une hausse de 20% des abonnés a été observée cette année dans le Sud-Ouest, ce qui représente environ 6000 clients de plus d’après Bénédicte Pellerin, directrice Régionale d’Air France. Un envol qui pour l’heure place Air France comme un partenaire majeur du développement économique du Sud-Ouest. Les perturbations, quant à elles, sont à attendre mais sans trop d’inquiétude tout de même, pour le pilote  Frédéric Gagey qui fait confiance à la structure de sa machine pour ses qualités telles que « la fréquence, la facilité d’accès à l’avion, le maillage, ou encore la ponctualité. » De quoi remettre les pendules à l’heure à la future Ligne à Grande Vitesse.



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