Le marché portugais revient à Cenon


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Le marché portugais revient à Cenon

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/05/2017 PAR Romain Béteille

Vendredi après-midi, les derniers exposants s’installent. L’équipe technique continue de s’affairer sur l’éclairage de la scène centrale, avant les concerts. Au dessus du parc du Loret, le ciel menace un peu. Les organisateurs de la huitième édition du Marché Portugais de Cenon, l’association « Alegria Portugaise de Gironde », craignent que la météo ne diminue la fréquentation de cette manifestation très spéciale, presque entièrement, même dans ses sponsors, organisée par la communauté portugaise locale (en tout, un peu plus d’une centaine de bénévoles pour à peu près autant d’adhérents). José Rodriguez, président de l’association, ne sait plus vraiment où donner de la tête. En cuisine, les spécialités sortent à la chaîne, tout doit être prêt pour le repas de ce soir. 

Promouvoir une culture

Entre deux tâches, cet ancien maçon à la retraite, l’un des six co-fondateurs de l’association voilà trente-cinq ans, raconte, avec un accent qui le trahit. « Un jour, j’ai vu à la télévision une manifestation similaire qui se déroulait à Paris. On a voulu refaire la même chose ici pour promouvoir les produits et la culture portugaise. Depuis huit ans, ça ne fait que grandir ». Pour cause : ce dernier est bien placé, à la fois au niveau géographique (le parc du Loret, on a vu pire comme cadre) et à celui du calendrier (juste avant la saison estivale). L’année dernière, on nous dit que près de 30 000 visiteurs se sont pressées pour découvrir la centaine d’exposants proposant un peu de tout, de la décoration à la charcuterie locale en passant par de l’artisanat.

« Cette année, on a des gens qui viennent d’un peu partout : de Paris, Toulouse, Pau et même le secrétaire d’État de la communauté portugaise », continue José Rodriguez. « En tout, les exposants viennent d’une vingtaine de villes différentes. On sert environ 500 repas pendant les trois jours ». C’est là que l’association peut espérer équilibrer la balance : dans le prix des repas (une vingtaine d’euros), l’entrée de la manifestation étant gratuite et ouverte à tous. Toutefois, le choix de la maintenir est aussi politique, puisque les dépenses d’organisation (environ 50 000 euros) ne couvrent pas vraiment les recettes. Qu’importe, c’est aussi et surtout une manière pour la ville d’afficher ses liens avec les différentes communautés internationales (Turquie, Maroc où États-Unis ont notamment fait partie des partenaires).


Week-end festif

Le programme, lui, reste assez varié. Ce samedi, les stands ouvrent à partir de 9h30, et des groupes de percussions et d’accordéons viendront les animer. À partir de 16h, ce sera au tour des défilés et des chants traditionnels de faire leur démonstration, avec notamment deux « rusgas » directement importées de Miranda et de Gondoriz. Enfin, à 21h, le groupe/orchestre Éclipse assurera le show juste avant un feu d’artifice tiré à 23h45. Le dimanche, pas de changement, si ce n’est qu’un nouvel orchestre, Kalhambeke, se joindra au précédent dès 14h30 et que le marché fermera ses portes un peu plus tôt que les autres soirs, à 21h. C’est l’un des deux évènements annuels organisés par Alegria, en plus d’un festival international durant le week-end de la Pentecôte. Si, ce week-end, l’envie de chiner et de manger de la morue vous prenaient, vous savez donc où aller… 

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