Le jour d’après en Aquitaine: et maintenant les législatives…


Aqui.fr

Le jour d'après en Aquitaine: et maintenant les législatives...

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 07/05/2012 PAR Solène MÉRIC

Jean Grenet, Maire de Bayonne, député UMP :
« Je suis tout d’abord frappé par le score national qui n’est pas celui qu’on attendait et notamment celui qu’attendait l’équipe des socialistes puisqu’on est environ à 51,5% contre 48,5%. C’est un score honorable pour Nicolas Sarkozy. Depuis le début de la crise en 2008, c’est le dixième chef d’Etat qui est victime de cette crise. Ils ont tous été battus. Dans ce contexte là c’est un score honorable.
La deuxième chose qui me frappe quand on regarde les résultats de l’ouest et de l’est c’est qu’ il y a véritablement deux Frances politiques qui se dessinent. A l’ouest, toute la façade Atlantique est rose, à l’Est pour tout le couloir rhodanien et à ses deux extrêmités, l’UMP et le FN sont fortement majoritaires. C’est très surprenant de voir le pays coupé en deux ainsi ! Ici, à Bayonne on est à 60-40 pour Hollande… Il y a un fort vent à gauche qui souffle, et c’est difficile de savoir les vraies raisons de cette poussée. Tout cela annonce des législatives compliquées. Personnellement, j’annoncerai ma candidature mercredi 9 mai. Jusque-là j’ai beaucoup travaillé à mon poste de député mais toujours dans un esprit d’ouverture, et je continuerai dans cet esprit. Je suis un député engagé mais un homme libre. C’est pas parce que c’est difficile que je vais renoncer. »

Martine Lignières-Cassou, Maire de Pau, Député PS :
« François Hollande a rassemblé toute la gauche, c’est pour cela qu’il a gagné au deuxième tour. Nous avons fait un choix lors des primaires et nous avons tous participé à cette victoire, engagés derrière lui. Il nous faut maintenant une majorité parlementaire pour gouverner pour ne pas avoir une cohabitation à l’envers, il reste donc la bataille législative à mener. On a franchi la première étape, reste la seconde. »  


Sébastien Laborde, secrétaire départemental du PCF Gironde :

« Les français ont décidé de mettre un terme à cinq années de Sarkozysme.
Avec force, ils ont ainsi exprimé leur rejet des politiques d’austérité menées depuis5 ans. La dynamique à gauche s’est amplifiée entre les deux tours infligeant à l’UMP et à son candidat une cuisante défaite.
Les français ont exprimé le rejet de la campagne de division du peuple français qu’a mené l’ex-président de la république. Nous nous félicitons de ce résultat qui est la première étape d’un changement profond de politique que nos concitoyens appellent de leurs voeux.
Il s’agit maintenant de pousser encore plus fortement les portes du changement. Le PCF s’engage dès maintenant pleinement dans la campagne des législatives autour des 12 candidats du front de gauche dans le département.
L’emploi, les salaires, les services publics, le développement des territoires, un autre mode de développement, social et écologique, les solidarités, seront au coeur de la campagne que nous allons mener dès lundi. » 

Renaud Lagrave, Conseiller régional, premier secrétaire départemental PS des Landes:
«Cette élection de François Hollande est une immense joie parce que ce changement était attendu par beaucoup de français. Avec cette élection, j’ai une pensée, pour tous ces gens qui souffraient depuis 5 ans et que nous avons rencontrés pendant la campagne. J’ai pensé à tous ces gens dès hier soir et aujourd’hui encore. Mais maintenant le travail est devant nous, car il faut faire ce pour quoi François Hollande a été élu, c’est-à-dire changer les choses. Il faut se mettre au boulot et les élections législatives qui approchent en font partie. Il nous faut une vraie majorité de gauche autour du Président pour pouvoir mener à bien tout le programme que nous avons présenté durant la campagne. »

Jean Dionis Nouveau Centre Député Agen UMP :
« Le parti socialiste et ses alliés de gauche sont en passe de disposer désormais de tous les leviers du pouvoir dans notre pays : présidence de la République et gouvernement, majorité au Sénat, la plupart des régions, des départements, des grandes villes et peut-être demain si les français ne rééquilibrent pas le vote de ce dimanche, la majorité à l’Assemblée nationale.
Ce quasi-monopole politique, dangereux, appelle, en effet, à un sursaut, à un rééquilibrage urgent et immédiat, que seules les élections législatives des 10 et 17 juin permettront de créer. »

 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles