Le Groupement d’intérêt public du Littoral Aquitain regarde aussi vers l’océan


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Le Groupement d'intérêt public du Littoral Aquitain regarde aussi vers l'océan

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/07/2011 PAR Solène MÉRIC

Le Groupement d’intérêt public (GIP) littoral aquitain est un instrument de gouvernance réunissant Conseil régional, services de l’Etat, Conseils généraux des Pyrénées atlantiques, Landes, Gironde, et les intercommunalités du littoral. Unique en son genre au niveau national, il a l’avantage d’assurer une gestion commune et une vision cohérente du territoire, dont cette journée se veut être chaque année le point d’orgue, donnant la parole à chaque partenaire.
Le préfet maritime a donc profité de l’occasion pour expliquer les tenants et aboutissants de la directive européenne visant à garantir, d’ici à 2020, « un bon état écologique du milieu marin », avant que Patrick Stéfanini, le Préfet de région n’explicite à son tour, le plan d’action du gouvernement sur les milieux marins. Il a par ailleurs confirmé, au niveau régional, la prochaine mise en place d’un site dédié à la fabrication d’éoliennes à vocation maritime dans la zone du Verdon. Sur cette question de l’énergie maritime, Renaud Lagrave a quant à lui annoncé « le lancement d’un appel d’offre par le GIP pour la réalisation d’une étude sur le potentiel des énergies marines sur le littoral Aquitain ». Une telle étude devrait en effet permettre de connaître les capacités réelles du territoire en la matière, les outils les mieux adaptés à ce territoire, et les lieux où précisément les installer.

Un groupe de travail sur la qualité des eaux « au sens large »
Mais le littoral étant, comme le rappelle un des intervenants, « bien moins une frontière qu’un lien entre terre et mer » difficile parfois de traiter les questions séparément, notamment quand il s’agit d’aborder la question de la pollution marine, indissociable de celle des bassins versants. Des pollutions qui sont non seulement préoccupantes d’un point de vue environnemental mais aussi touristique et donc économique. « L’enjeu c’est de savoir comment faire pour que les collectivités s’arment pour éviter les fermetures de plages, et le problème c’est de savoir comment y associer les communes en amont ». En effet, ces dernières ne sont qu’indirectement, voire pas du tout, concernée par la dégradation des eaux de baignades, mais étant en amont du bassin versant, elles en sont potentiellement une cause. Un point de vue partagé par Albert Larrosset, maire de Guéthary qui ayant déjà subi les affres de la pollution de ses plages, « surtout quand il pleut », en appelle à la solidarité des communes de l’amont. Pour tenter de résoudre le problème dans la concertation, Renaud Lagrave a annoncé pour la rentrée prochaine, lors de la prochaine conférence des exécutifs, la mise en place d’un groupe de travail sur la question de « la qualité des eaux au sens large du terme ». Y seront donc associés élus régionaux, départementaux, intercommunaux, mais aussi tous les responsables des réseaux d’assainissement.

Photo: Aqui.fr

Solène Méric

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