Le Grand Théâtre au rythme de la création angolaise pour Evento 2009


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Le Grand Théâtre au rythme de la création angolaise pour Evento 2009

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/07/2009 PAR Solène MÉRIC

A dire, à montrer et à ressentir
« Généreuse et féminine », voilà la vision de Fernando Alvim, artiste angolais d’origine portugaise et commissaire du projet, sur sa ville de Luanda. « L’idée ici est de montrer Luanda, avec un regard intimiste, en contradiction avec celui que les gens ont habituellement. On pose souvent un regard économique, politique ou sociologique sur la ville, mais pas artistique. » Pourtant il y a bien d’autres choses à dire, à montrer et à ressentir… Au-delà des chiffres et des théories sociologiques, « c’est une ville généreuse, qui a accueilli les réfugiés de la guerre civile, c’est une ville en perpétuelle transformation et hybride, car habitée par des gens des 17 provinces de l’Angola… ». C’est cette réalité là de Luanda que Fernando Alvim tient à faire connaître aux bordelais.

Vitalité et richesse de la scène artistique angolaise
Et pour cela, il y met les moyens : le péristyle, le hall d’accueil et les foyers du Grand théâtre accueilleront du 9 au 18 octobre, des oeuvres originales, photographies, vidéos, films, conférences… Autant de reflets de la vitalité et de la richesse de la scène  artistique angolaise, qui dialogueront avec l’architecture du bâtiment. Dans cet esprit, un des projets centraux est l’exposition du travail d’un artiste vidéaste qui a filmé 24 heures de la vie de Louanda en 24 jours, sur 24 espaces différents, au rythme d’une heure et d’un lieu par jour. Fernando Alvim explique que pour l’installation de ce projet « on a calqué les quartiers filmés sur les plan du Grand Théâtre, en postant un écran par « quartier » ». Le visiteur devra donc se balader dans le bâtiment pour visiter ces 24 quartiers de Luanda. Une exposition photographique jouera également avec l’architecture des lieux : placées autour des colonnes du péristyle, les bordelais pourront admirer des grands formats de modèles angolais reproduisant les attitudes des muses et déesses qui les surmontent.

La soirée à ne pas manquer
Le 10 octobre, sera le jour, ou plus exactement la soirée, à ne pas manquer : un foisonnement de performances en tout genre se succèderont à partir de 17 heures jusqu’à 2 heures du matin non stop. La soirée débutera par du théâtre alternatif, avec la mise en scène des Fourmis de Boris Vian par Rogerio de Carvalho, sous forme « d’un monologue à deux personnes dont Meirinho Mendes, le plus célèbre acteur de théâtre angolais ». La soirée continuera crescendo avec différentes performances des arts de la scène : lecture d’un texte intitulé « Luuanda », chorégraphies et un panel des musiques angolaises actuelles, de l’afro-trans à l’afro électro pop…en terminant au son du « Kuduru ». Sur des textes à caractères sociaux et politiques, cette musique nouvelle, typiquement angolaise, qui commence à connaître un certain succès sur la scène internationale, fusionne les beats angolais et des genres musicaux tels que la techno, le hip hop et la dance…
Un beau programme pour vivre et sentir Luanda telle que la ressentent ses artistes, au travers son passé, son présent et son avenir.

Solène Méric

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