Le Grand prix électrique automobile s’adapte bien à la ville de Pau


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Le Grand prix électrique automobile s'adapte bien à la ville de Pau

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/04/2012 PAR Olivier Darrioumerle

Pas facile d’organiser un grand prix en centre-ville. Marc Jubault-Bregler, élu en charge du Grand Prix, avoue en avoir vu de toutes les couleurs. Un mariage à décaler, un concours prépa à déplacer et cerise sur le gâteau : le deuxième tour des élections présidentielles, dimanche 6 mai, qui tombe pile le week-end du grand-prix historique. Difficile d’imaginer les habitants, pris dans le tracé du circuit, faire du gincana le bulletin de vote à la main entre les bolides lancés à pleine vitesse.

Et de toutes manières, impossible d’imaginer poser des obstacles à un électeurs un jour d’élection, la loi interdit que l’on empêche quelqu’un d’aller voter. « Certaines personnes ont donné procuration, mais 53 électeurs vont être bloqués. On ira les chercher lors des intercourses pour les amener à leur bureau de vote. Ils auront droit à un tour de circuit gratuit ! », s’amuse Marc Jubault-Bregler qui, après avoir rencontré les riverains, promis des places de parking et une attention sur-mesure, a bouclé hier le dernier comité de pilotage.« On a serré les derniers boulons, tous les feux sont au vert ».

Le seul Grand prix électrique au monde
« Le Grand-prix électrique c’est bien, ça ne fait pas de bruit », disait une riveraine d’un certain âge. Il est admis que les courses de voiture causent des nuisances aux habitants. Que rêver de mieux qu’un Grand prix qui ne fasse pas de bruit ? Marc Jubault-Bregler voit dans le Grand-prix électrique le renouveau des circuits urbains : « Ce qui est intéressant, c’est qu’une course électrique n’a aucun intérêt sur un circuit classique. Et c’est une course parfaitement adaptée à la ville.»

En discussion avec Trois-rivière au Canada qui pourrait être la deuxième ville accueillant un grand prix électrique, Joël Do Vale, président de l’association sportive de l’automobile club basco-béarnais, dit avoir été contacté sur le sujet par la Fédération internationale de l’automobile. Preuve que cette évolution intéresse tout le monde : des Palois jusqu’aux plus hautes instances du sport automobile.

Depuis aujourd’hui on connaît les 12 pilotes du 2e Grand Prix électrique de Pau : Soheil Ayari, Anthony Beltoise, Marlene Broggi, Christophe Ferrier, Louis Gervoson, Franck Lagorce (ancien pilote de F1), Stéphane Ortelli, Olivier Pernaut, Andrew Ranger, Adrien Tambay, Mathieu Vaxivière (champion de France de formule 4), et bien sûr, le Palois Mike Parisy, vainqueur d’une des deux manches du 1er Grand Prix électrique de Pau l’an passé.

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