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PUBLIÉ LE 05/05/2012 PAR Olivier DarrioumerleLes Austins mini classic ont terminé la séance d’essai. Elles se préparent maintenant pour les qualifications, épreuve déterminante. Rangées les unes à côté des autres sur le paddock, le capot ouvert, elles se laissent manipuler par les mécaniciens comme des chevaux de course. Bertrand nous explique qu’il donne un coup de main pour le weekend : « On fait toutes les vérifs après chaque séance : freins, serrages, direction. C’est un bonheur de les bichonner. » Patrick Peter, organisateur des Grands prix, passe devant les stands et jette un oeil. Il semble anxieux, mais reste disponible. « Il y a eu trois petites gouttes aujourd’hui, mais ça devrait aller. Pour le reste, tout roule, même si il y a toujours des petites choses à régler. » Patrick Peter a réduit les risques au maximum, seule la météo est un risque impondérable.
Un circuit clé en main
Patrick Peter a reçu de la ville un circuit à 7h30. Depuis le 19 mars les petites mains des services techniques de la ville ont travaillé à ressusciter le « petit Monaco ».Cinq cent personnes au total avec des réunions de service régulières pour coordonner les travaux. L’alimentation électrique, l’éclairage, l’eau, l’assainissement, la mise en place des brise-vues pour obturer le circuit, tous les services ont été opérationnels. Dernières opérations de contrôle pour Vincent Canerot, chef de projet des Grands prix de Pau et il pourra aller boire une bière. Tribunes, glissières, passerelles, signalisation. Tout est ok. Seulement quelques observations de routine… Vincent Canerot est le chef d’orchestre : « Tout était minuté, il fallait absolument respecter le timing. Cette année on a eu de la chance, aucun véhicule n’est rentré dans le décor avant le début du grand prix … », souffle-t-il.Mais il n’a pas le temps de finir sa bière, une urgence l’appelle de nouveau sur le circuit.
