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PUBLIÉ LE 11/10/2012 PAR Nicolas César« Le frelon asiatique cause des dommages importants sur les populations d’abeilles et participe ainsi au phénomène d’effondrement des colonies d’abeilles dans les ruches depuis plusieurs années », indique le communiqué du ministère diffusé mercredi en fin d’après-midi. Cela va rendre des programmes de lutte obligatoire au niveau national et départemental. Jusque là, y compris en Aquitaine, son « berceau », où il est arrivé en 2004, en Lot-et-Garonne, les départements n’étaient pas du tout mobilisés de la même manière. La lutte contre les frelons peut se faire par des destructions de nids et des installations de pièges. Mais, pour l’UNAF, la priorité est d’élaborer une cellule de crise et un plan d’action. « C’est une très bonne nouvelle, nous l’attendions depuis longtemps », s’est réjoui Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’Apiculture française (UNAF).
La question de l’utilisation du dioxyde de soufre reste en suspensLes écologistes aquitains sont, quant à eux, plus nuancés. « Cette victoire est un peu tardive : huit ans après la détection des premiers frelons dans le Lot-et-Garonne, la vitesse avec laquelle ils se sont propagés a engendré des dégâts considérables sur les coloniesd’abeilles », rappellent-ils dans un communiqué. Autre problème selon eux, l’utilisation du dioxyde de soufre contre le frelon asiatique reste interdite, car il ne figure pas au registre européen des substances biocides. « La porte est donc laissée grande ouverte aux pesticides Protéus (interdit en Allemagne et en Italie) et Dipter, des substances beaucoup plus nocives qui portent de graves préjudices aux colonies d’abeilles », s’inquiètent Europe Ecologie-Les Verts. Par conséquent, leurs élus demandent au gouvernement d’inscrire le dioxyde de soufre sur la liste des substances actives autorisées.
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