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PUBLIÉ LE 02/11/2017 PAR Alizé BoissinC’est en 2007 que deux réalisateurs, Rapahel Pillosio et Fabrice Marache, décident de créer l’atelier documentaire, une société coopérative de production engagée. Depuis 10 ans, l’atelier documentaire s’engage auprès des cinéastes qui travaillent le réel sous toutes ses formes : du cinéma de la rencontre à l’enquête intimiste, de la fable burlesque à l’expérimentation sociale.
Société coopérative
L’atelier documentaire c’est avant tout l’histoire de deux copains réalisateurs et passionnés de documentaires. La création de leur propre société de production leur permet de s’autoproduire. Peu à peu, d’autres projets viennent à eux et la petite fabrique se professionnalise et s’agrandit. Dix ans plus tard, l’atelier documentaire a produit une trentaine de films reconnus dans les plus importants festivals français et internationaux. A ce titre, 2013 représente une étape marquante de leur société: cette année là ils produisent le long métrage remarqué par le public, »Iranien », de Mehran Tamadon.
Le réel en toile de fond, l’équipe marche à l’instinct et aux rencontres, aux « points de vue des réalisateurs » pour choisir les films qu’ils produisent. Des décisions qu’ils prennent toujours en commun, puisque l’atelier documentaire a la particularité d’être une société coopérative, « l’ADN de l’atelier » insiste Raphael. Un statut qu’il justifie par deux raisons. D’abord, contrairement à une simple association, le statut de société leur permet de dégager plus de financement qui leurs viennent principalement de la Région et du CNC, un moyen de travailler plus facilement dans le milieu de la production. L’autre argument, plus humaniste, c’est cet acharnement aux décisions collectives. A l’atelier ils ne sont plus deux mais trois, puisque Emeline Bonnardet les a rejoints en 2011 pour assurer le côté administratif de la production.
Programme d’anniversaire
Alors que leur anniversaire approchait, ils n’ont pas hésité bien longtemps à répondre favorablement à l’invitation de la bibliothèque de Bordeaux pour participer au mois du film documentaire. Pour cette 18ème édition, l’atelier documentaire propose un large choix de leurs productions. Pour lancer les festivités, c’est le documentaire d’Adrien Charmot, Les Oiseaux de passage, qui sera diffusé en avant-première , en présence du réalisateur, à l’Utopia le mardi 7 novembre. Un film qui raconte la trajectoire de jeunes marginaux à Bordeaux. Mais la sélection ne se limite pas aux films réalisés en Aquitaine. Des enfants de Beyrouth, aux Roms de Saint-Denis en passant par les adolescents de Rio de Janeiro, les documentaires proposés par l’atelier sont une « invitation au voyage », commente Raphael. Enfin, c’est une série de courts métrages le vendredi 1er décembre qui clôturera ce mois-anniversaire. Une sélection que l’atelier documentaire définit « à mi chemin entre la fiction et le réel »
Pour la suite de leur société, l’atelier documentaire voit plus grand et espère produire « un long métrage par an ». Le prochain est d’ailleurs déjà annoncé pour 2018 « Vert désert » un documentaire de François-Xavier Drouet.
Retrouvez le programme détaillé du mois du film docuementaire sur le site , ainsi que le site de la société coopérative de production l’atelier-documentaire.fr
