Le festival Emmaüs se prépare sous la pluie.


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 26/07/2011 PAR Olivier Darrioumerle

« L’appel de l’abbé Pierre est toujours d’actualité ! » a dessiné Stéphanie sur une banderole. Cette jeune Montpelliéraine qui a posé ses bagages dans la communauté pour un mois et demi s’occupe de la déco du festival. « On rappelle aussi quelques messages écocitoyens, » ajoute-t-elle, droite et altière. Malgré les intempéries qui la prive de vêtements secs, Stéphanie ne démotive pas : « le confort passe au second plan. » En vivant cette expérience, Elia et Maria, qui viennent de Paris, se sentent pousser des ailes. «  On est pris au sérieux ici. C’est pas oui, oui les enfants démerdez-vous ! Les idées fusent. Maintenant on a envie de prendre des initiatives. » Les jeunes volontaires estivaux, exposés à la difficulté, veulent arriver à monter ce festival. « Festival pluvieux, mais festival heureux ! » , conclut la jeune Montpelliéraine.

« Des originaux qui innovent »
Laurent vit dans la communauté Emmaüs depuis 12 ans. Il a connu la préhistoire du festival lorsque les compagnons y organisaient un concert unique sur une journée. Aujourd’hui les concerts de têtes d’affiches sont ponctués de débats sur l’énergie ou le consumérisme. Le festival pèse 450000 euros mais l’état d’esprit n’a pas changé : « tous ensemble, solidaires ! » s’exclame Laurent en posant les premières planches de la buvette. Il se souvient lorsque l’ivoirien Tiken Jah Fakoly, tête d’affiche de la première édition du festival Emmaüs, il y a quatre ans, est monté sur scène : « Dès la première note il s’est mis à pleuvoir. Une demi heure après on a relancé le concert. Les festivaliers étaient ravis ! » Germain Sahry, fondateur de la communauté béarnaise, qui n’a pas l’habitude de se plaindre, ne craint pas le mauvais temps : « L’équilibre financier est assuré sans subvention et avec le ticket à 20 euros. Le festival ne peut plus grandir. Quelques personnes découragées par le risque de mauvais temps éviteront au festival d’être victime de son succès. L’essentiel est que l’on arrive à faire passer notre message et à donner envie aux jeunes de développer des projets. »  

Photo : aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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