« Je suis très content », s’est félicité Fabrice Vial. Le dossier de cet industriel a été préféré à celui du groupe de conseil en entreprises Bernard Krief Consulting. Dès ses pemières déclarations, il a donné les premières tendances de son plan. « Nous allons conserver la stratégie », notamment positionnée sur la construction de yachts de luxe de 50 mètres, a-t-il indiqué. Une décision, qui soulage les 300 salariés qui craignaient pour leur emploi. D’autant plus, que « c’est la proposition pour laquelle nous avions tous voté. Il amène de quoi tenir un an sans commandes », se réjouit Roland Rabiller, responsable composite et employé depuis 8 ans chez Couach.
Un investissement de 13 millions d’euros sur deux ans
Le repreneur n’a toutefois pas été en mesure d’indiquer quand le travail reprendrait dans les ateliers, où 290 des 300 salariés ont été placés en chômage technique depuis fin mars. Pour mémoire, Couach avait été placé en redressement judiciaire le 1er avril. L’entreprise fabrique des yachts de 20 à 50 m. Elle a réalisé, selon son site internet, un chiffre d’affaires de 62,9 millions d’euros sur l’exercice 2007/2008. Outre le montant de la cession, Fabrice Vial a apporté 6 millions d’euros au capital de la société, qui pourrait s’appeler Chantier naval Couach (CNC), et s’est engagé à pouvoir mobiliser si nécessaire 13 millions supplémentaires, sur une durée de deux ans.
Nicolas César