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PUBLIÉ LE 07/02/2012 PAR Solène MÉRICSans entrer dans la complexité des 1000 pages que compte le PRS, Nicole Klein dégage quatrepriorités d’action à mettre en place en Aquitaine en matière de politique de santé. Quatre priorités issues du « diagnostic santé » de la région établi par ce même document. Dans une logique nouvelle d’approche globale de la santé des personnes, la première de ces priorités sera de « développer les politiques et actions de prévention dans un objectif de réduction des inégalités de santé ». Le deuxième axe d’action prioritaire sur le territoire Aquitain vise quant à lui à « faciliter un accès équitable et pertinent au soins et aux prises en charge médico-sociales ».Vient ensuite, le « renforcement de la qualité des soins et des prises en charge » et enfin « l’amélioration de la transversalité, de la lisibilité, de la cohérence et de la capacité d’adaptation du système de santé régional ». Autant d’axes forts dans lesquels Nicole Klein dégage des points de complémentarités avec les politiques du Conseil régional qui ont un impact sur la santé telles que « la formation de professionnels de santé, médicaux et paramédicaux,la prévention dans les lycées, les technologies de l’information et de la communication, l’aménagement du territoire et la santé environnementale. »
« Un avis constructif «
Ce sont justement au regard de ces points de complémentarité de compétences entre ARS et Conseil régional que celui-ci s’apprête à livrer un avis « qui soit force de proposition et constructif pour améliorer la santé des citoyens » comme l’a souligné Solange Ménival, Vice-Présidente du Conseil régional en charge de la santé et des formations sanitaires et sociales.
Dans ce but, l’avis de la collectivité, qui souligne aussi quelques constats douloureux sur les inégalités territoriales et sociales de santé en Aquitaine, établit un certain nombre de recommandations à l’attention de l’ARS et de son projet régional de Santé. Parmi celles-ci figurent« le développement des soins primaires », « l’encouragement à l’innovation organisationnelle », « le développement de la télémédecine », « l’accompagnement aux évolutions des métiers du secteur sanitaire et social », « le développement de la recherche en santé publique », « la construction de nouveaux indicateurs de santé publique » et une réflexion pour « un nouveau modèle économique pour la santé » qui ayant plus d’efficacité et d’efficience générerait moins de coût pour l’ensemble de la société. Autant d’actions qui, outre le bienfait sur la santé des citoyens, serait aussi pour la région une source de développement économique important, et d’ores et déjà initié avec par exemple le cluster Tic et Santé créé au printemps 2011.
Photo: ARS Aquitaine
Solène Méric
