Le Conseil national de l’ordre des médecins a déposé une plainte contre le docteur Bonnemaison


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Le Conseil national de l'ordre des médecins a déposé une plainte contre le docteur Bonnemaison

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Publication PUBLIÉ LE 09/09/2011 PAR Nicolas César

Le bureau du Conseil national estime que les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le Code de déontologie médicale « n’ont pas été respectées ». Car le Dr Bonnemaison « a déclaré publiquement avoir agi seul et hors de toute collégialité et avoir délibérément et volontairement procédé à l’injection de produits létaux, afin de mettre fin aux jours de plusieurs personnes âgées admises en service d’accueil des urgences à l’hôpital de Bayonne. Par ailleurs, les conditions d’accompagnement des personnes en fin de vie et de leur entourage n’ont pas été mises en œuvre », poursuit le communiqué. « Je pense que c’est une décision précipitée et plus dictée par des impératifs de communication puisqu’elle avait déjà été annoncée par son président. Je déplore qu’on n’ait pas pris le soin d’entendre le principal intéressé avant de prendre cette décision », estime Me Arnaud Dupin, l’avocat du docteur Bonnemaison.

Le procès s’annonce riche en débats
Rappelons, qu’en France, la loi permet l’euthanasie dite « passive », l’arrêt des traitements pour les personnes agonisantes et l’administration de médicaments anti-douleur même à des doses susceptibles d’être mortelles. En revanche, est interdite l’euthanasie dite « active », la pratique admise par le docteur Bonnemaison, qui a consisté à provoquer directement la mort par une injection. Nicolas Bonnemaison, 50 ans, a été mis en examen le mois dernier pour « empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables » et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel pour demander son placement en détention et la cour d’appel de Pau doit statuer mardi prochain. Par ailleurs, suite à cette plainte du conseil de l’Ordre, il risque une radiation de la profession. Le procès s’annonce riche en débats. Aucune famille des victimes n’a déposé plainte, et sur Internet une pétition de soutien avait été lancée lors de son interpellation.

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : jd11

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