La solidarité internationale comme sortie de crises, thème d’une Université d’été à Bordeaux 3


Aqui.fr

La solidarité internationale comme sortie de crises, thème d'une Université d'été à Bordeaux 3

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 07/07/2010 PAR Nicolas César

Actuellement, plus de 40 partenaires internationaux seront présents sur le campus universitaire bordelais pour penser l’avenir et mutualiser leur savoir-faire, leurs idées. Ils représentent des organisations des sociétés civiles de 30 pays : Afrique du Sud, Algérie, Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Colombie, Cuba, Equateur, Gabon, Grande-Bretagne, Hongrie, Inde, Israël, Kenya, Mali, Maroc, Nicaragua, Niger, Pakistan, Palestine, Philippines, République démocratique du Congo, Sénégal Slovaquie, Thaïlande, Togo. Parmi les enjeux, les sujets traités, « il s’agit « notamment de faire comprendre que la solidarité, ce n’est plus seulement travailler au Sud, mais que cela commence par travailler sur son territoire », souligne Thiphaine Ardouin, coordinatrice du Radsi (Réseau aquitain pour le développement et la solidarité internationale). « Nos économies sont désormais interdépendantes », rappelle-t-elle.

« La crise, une défaite idéologique du libéralisme »

« Dans l’immédiat, nous devons résister aux dérives du capitalisme. Il est nécessaire de se battre pour avoir des politiques publiques privilégiant vraiment l’intérêt général », enchaîne Gustave Massiah du CRID. Cela suppose, pour lui, de lutter contre les paradis fiscaux et d’obtenir la taxation des capitaux financiers. « La crise est une défaite idéologique du libéralisme », assène-t-il. Selon ce militant, la crise a rendu encore plus crédible ces idées. A plus long terme, Gustave Massiah imagine un monde prospère, mais sans croissance. Un monde, où les modes de consommation vont évoluer, où les gens renonceront à un certain confort matériel, mais créeront de nouveaux liens sociaux. Il reprend ainsi les thèses d’Hervé Kempf dans son livre « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ». Ce journaliste et écrivain estime que la solution à la crise écologique passerait par un retour du sentiment collectif. Et, ne l’oublions pas, « la solidarité internationale, ce n’est pas de l’assistanat. Ce sont des réseaux qui travaillent ensemble pour un monde meilleur », conclut Marie Bové, conseillère régionale Europe Ecologie.

Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles