La Région Aquitaine réagit aux attaques de Xavier Darcos sur la hausse de la TIPP


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La Région Aquitaine réagit aux attaques de Xavier Darcos sur la hausse de la TIPP

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 10/01/2011 PAR Nicolas César

« Les taxes nationales, la TIPP comptent pour beaucoup dans le prix à la pompe, mais il ne faut pas négliger la part de taxe votée par les régions », écrit  dans un communiqué Xavier Darcos, qui préside le groupe majorité présidentielle au conseil régional. « Ces deux augmentations de l’impôt carburant rapportent 70 millions d’euros par an au Conseil régional au détriment des automobilistes aquitains », dénonce-t-il. La réponse n’a pas tardé et ne manque pas de piment non plus. « Proférer de telles inepties et attaques à l’encontre du Conseil régional d’Aquitaine relève d’un faux procès compte-tenu du faible impact financier ! », a réagi Isabelle Boudineau, vice-présidente du Conseil régional, en charge des Finances. « Cela « équivaut à l’épaisseur d’un trait de crayon », un maximum de 50 centimes pour un plein de 50 litres d’essence », rectifie l’institution. 

Le désengagement de l’Etat en cause
Sur un litre de carburant, cette TIPP ne représente que 0,5% du prix du SP95 et 1,13% pour le prix du gazole. Concrètement, le prix du litre de gazole augmente de 1 centime 35, et le prix du litre de sans plomb 95 augmente de 0 centime 73. « Ces recettes permettront d’assurer le financement d’infrastructures de transport durables comme les 3 lignes à grande vitesse (600 M€), la régénération des voies ferrées et l’autoroute ferroviaire atlantique », explique le Conseil régional. Mais surtout, « face à la suppression de la taxe professionnelle et à la décision de l’Etat de geler ses dotations durant trois ans, la Région Aquitaine n’a d’autre solution, pour maintenir ses engagements et permettre la réalisation des infrastructures indispensables pour son territoire, que de moduler la TIPP », rappelle le communiqué.  » Les Régions se retrouvent ainsi sans ressource fiscale propre (à part les cartes grises).  Dépendantes désormais à 90 % de dotations d’Etat ou assimilées, qui sont gelées pour trois ans, elles sont mises au pain sec et à l’eau par le gouvernement », conclut le texte.

                                                                                                                        Nicolas César

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