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PUBLIÉ LE 14/10/2016 PAR Pierre Esquer« Fêter les vendanges de cette nouvelle grande région ! ». Philippe Dorthe, conseiller régional de la Nouvelle Aquitaine, ouvre cette soirée dans la joie et la bonne humeur. L’ambiance est chaleureuse, les discussions et les rires des 130 personnes présentes emplissent la maison de la Nouvelle Aquitaine. Un peu de Sud-Ouest en plein Paris, rue des Pyramides.
« L’an dernier cette région n’existait pas encore », se félicite Alain Rousset, Président de la Nouvelle Aquitaine. Le défi est maintenant d’arriver à « créer un sentiment d’appartenance » chez les habitants de la plus grande région de France, « la plus belle ». Du Poitou jusqu’à la frontière espagnole. Et cette première fête des vendanges commune en est une bonne illustration. Car cette année, de nouvelles bouteilles se sont invitées à la table des dégustations. Au milieu des classiques Bordeaux, Bergerac, et autres Saint-Emilion, on retrouve « d’excellents vins du Haut-Poitou », avoue M. Dorthe, satisfait de la multiplication des appellations présentes en Nouvelle Aquitaine.
« L’ambassade de la Nouvelle Aquitaine »
Si l’accent est mis sur la flambant neuve Cité du Vin bordelaise, le reste du territoire et sa variété de terroirs ne sont pas laissés pour compte. Alain Rousset annonce d’ailleurs la volonté de « trouver prochainement une bannière commune pour la région », en partenariat avec l’école des Beaux-Arts.
Les Nouveaux Aquitains présents, parisiens d’adoption pour la plupart mais « amoureux de la région », pour M. Dorthe, peuvent également admirer l’exposition photo de Christophe Goussard. « De vigne et d’Hommes » retrace les différents gestes de la vigne, de la plantation jusqu’aux vendanges, en passant par l’effeuillage. De jolis clichés qui égayent « l’ambassade de la Nouvelle Aquitaine ». Pour Philippe Dorthe, cette maison, en plus d’être un centre d’affaires pour les entreprises aquitaines, se doit de promouvoir tous les terroirs du Sud-Ouest de la France.
« Garder la spécificité de chaque terroir et que toute la région ne soit pas inféodée à Bordeaux », c’est justement la priorité de Sylvie Lebrat. Née à Paris, elle a acheté une maison dans la Creuse, et s’est passionnée pour le Limousin. Cela lui a certainement valu son invitation « plutôt inattendue » du soir. Attentive aux discours des élus, elle reste « très vigilante » quant à cette Nouvelle Aquitaine. Mme Lebrat est notamment inquiète de la suppression de l’arrêt de la Souterraine, unique gare de la Creuse sur la ligne reliant Paris à Toulouse. Très attachée à la préservation du bocage limousin, elle espère un modèle de développement équilibré sur tout le territoire régional. « Parce que la Nouvelle Aquitaine ce n’est pas que le vin ! », glisse-t-elle en souriant.
