Le rugby pour aider les jeunes défavorisés


Yoan Denéchau

Le rugby pour aider les jeunes défavorisés

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/05/2017 PAR Yoan DENECHAU

Heini Adams et sa fondation se battent pour l’avenir des jeunes issus de milieux défavorisés. Ancien demi de mêlée de l’Union Bordeaux Bègles où il a joué entre 2010 et 2016, il fait aujourd’hui partie des coaches assistants de Raphaël Ibanez. « Kirikou » de son surnom a créé en 2013 la Heini Adams Foundation, pour aider les jeunes issus de milieux sociaux défavorisés présentant des aptitudes sportives, intellectuelles ou culturelles, afin de leur donner une chance de réussir. L’ancien Springbok a lui-même bénéficié de cette chance, grâce à André Jacobs, son ancien entraineur à Worcester. Ce dernier a pris Heini Adams sous son aile, afin qu’il puisse continuer à jouer au rugby dans une Afrique du Sud en pleine apartheid. 

Alors qu’il jouait encore à l’UBB, Heini Adams, a rencontré « par hasard » Frédéric Nau, président du C.R.E.P.I (Clubs Régionaux d’Entreprises Partenaires de l’Insertion), lors d’un repas avec les partenaires de l’UBB. Il a expliqué son projet à Frédéric Nau, qui l’a immédiatement soutenu et a pris part au développement de l’association. Grâce à ses soutiens et à des dons, la Fondation Heini Adams a pu faire venir une délégation de dix-sept jeunes en France.

« Ce qu’André Jacos m’a donné, je veux le rendre aux enfants. Les aider, leur donner une chance dans la vie »

Les dix-sept enfants viennent tous d’écoles différentes, avec pour chacune des écoles environ mille enfants. Pour la Fondation, l’implication des familles est primordiale la sélection des enfants ne se ferait pas sans l’accord et le soutien des parents. « Permettre aux enfants de pratiquer le rugby leur permet de sortir du milieu dont ils sont issus, et des éventuels problèmes que cela pourrait impliquer » précisait Claude Schroeder, élu dans la province de Worcester, au nord du Cap. Heini Adams, lors de son entretien avec Jean-Christophe Blancand, expliquait que la fondation est le « combat de sa vie », puisque lui aussi a été recueilli, puis aidé, comme il le fait avec ces jeunes: « Maintenant c’est mon tour, avec les mecs qui s’occupent de l’asso, d’aider ces gamins. Et c’est énorme pour ces enfants, parce que c’est la première fois qu’ils partent, qu’ils prennent l’avion ». La fondation souhaite qu’à leur retour, les enfants partagent leur expérience dans leurs établissements, afin que d’autres puissent en bénéficier. Ils n’ont jamais quitté la région du Cap, et c’est l’occasion pour les jeunes de découvrir un autre pays, une autre culture, un autre style de vie, une autre histoire…

C’est dans le cadre de cette démarche que les jeunes, âgés de 10 à 15 ans, ainsi que leurs encadrants ont fait le déplacement jusqu’à Bordeaux. Grâce aux dons d’équipement sportif, la Fondation peut chaque année envoyer des containers en Afrique du Sud, et permettre aux enfants de poursuivre leur rêve d’un jour, faire partie de l’équipe nationale. La Fondation Heini Adams a participé au « Rugby Day » le 13 mai, au stade Galinier de Bruges. Un tournoi de rugby à 7 était organisé entre les jeunes sud-africains et l’équipe de Bruges Blanquefort. Les adversaires étaient prévenus par Claude Schroeder : «Attention, parce que ces jeunes joueurs vont très vite». La journée s’est terminée par un match de gala en présence de joueurs de l’UBB.

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