Bernard Seurot est poursuivi pour corruption passive, abus de biens sociaux, recel d’abus de biens sociaux, faux et usage de faux et détournement de fonds publics par une personne chargée d’une fonction publique. Ceci étant, hier, l’ancien maire de Bruges est sorti libre du tribunal, sous contrôle judiciaire. De leur côté, ses avocats se disent satisfaits de cette mise en examen, car elle leur donne accès au dossier. « Nous pourrons ainsi démontrer que ces suspicions ne sont pas fondées », ont-ils déclaré.
Soupçonné de collusion avec des entreprises du BTP
Bernard Seurot, maire divers-droite de Bruges, dans la banlieue bordelaise, pendant quinze ans, est soupçonné d’avoir favorisé certaines entreprises de bâtiment et travaux publics travaillant pour sa municipalité. C’est la raison, qui avait amené 14 élus de sa majorité, adjoints et conseillers municipaux, à démissionner en octobre. Ceci étant, Bernard Seurot, qui est toujours présumé innocent, a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Ces deux derniers jours, la division financière de la police judiciaire a procédé à de nombreuses perquisitions à son domicile, mais aussi à la mairie de Bruges et dans sa résidence secondaire du bassin d’Arcachon. Il appartient désormais au magistrat instructeur de poursuivre les investigations pour déterminer, à leurs termes, s’il existe ou non des charges suffisantes contre ce dernier justifiant un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel.
Nicolas César