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PUBLIÉ LE 27/06/2011 PAR Stéphane BailletFleuron de l’architecture art déco, le nouveau Musée de la Mer a ouvert ses portes, et ainsi découvert ses nouveaux espaces. Sa superficie a été doublée avec 3 500m² supplémentaires et l’extension du musée a été confiée au cabinet Air Architects pour la construction et à la société «Coutant Aquariums», premier concepteur réalisateur d’aquariums publics (La Rochelle, Monte Carlo), pour la réalisation des bassins et de la scénographie.
La spécificité du Musée de la Mer était jusqu’ici le Golfe de Gascogne : la faune et la flore du Golfe, le fameux bassin des phoques, et une grande exposition muséale sur les techniques de pêche, les cétacés du Golfe de Gascogne et autres spécificités locales, etc.
Le Gulf Stream en fil rouge
Cette fois-ci, le Musée de la Mer propose un voyage en remontant le Gulf Stream. La côte basque étant sous l’influence de ce courant, il devient le fil conducteur de la nouvelle exposition. Ainsi celle-ci démarre dans les eaux de l’Atlantique, propose un détour par les Caraïbes et achève son périple dans les eaux chaudes de la zone indo-pacifique.
Au total, ce sont 25 aquariums supplémentaires, dont 2 grands bassins (500m³ et 1 800m³) qui viennent s’ajouter au parcours. Parmi les autres nouveauté, le musée biarrot compte également un lagon caraïbe de 120m³ et 11m de long, une exposition tropicale avec 12 bassins, 4 aquariums pour la faune Atlantique nord, une nouvelle boutique, un bassin tactile, un atelier pédagogique et multimédia pour les groupes scolaires.
Innovante dans sa conception architecturale mais également dans son contenu, la Cité de l’Océan et du Surf a été pensée comme un parcours-découverte de l’océan, totalement interactif. Il donne la vision d’un océan vivant, et présente des informations scientifiques et historiques, sur l’océan en général, mais aussi sur l’océan lié à Biarritz et à la côte Atlantique.
Steven Holl, architecte de renommée mondiale a conçu la Cité de l’Océan et du Surf de Biarritz comme une grande vague qui déroule. Un parti pris architectural très original, réalisé sur le principe de transparence, associant le paysage environnant à un espace muséal fonctionnel. Le bâtiment est aux trois quarts en sous-sol et réalisé à l’équilibre thermique.
Les dernières technologies au service de l’interactivité
A l’extérieur, le toit du bâtiment constitue une grande place publique incurvée. Avec ses pav
és végétalisés, deux cubes transparents répondent, en écho, aux deux rochers d’Ilbarritz. Bordé d’une terrasse panoramique, le plus grand des deux abrite un restaurant à l’étage, avec vue sur mer.
A l’intérieur, l’immersion et l’interactivité sont les principales caractéristiques de l’exposition. Le parti pris de l’exposition, à la fois poétique et fonctionnel, est de rendre le visiteur acteur des expériences qui lui sont proposées.
L’objectif est de faire voyager le visiteur en s’appuyant sur les toutes dernières technologies : réalité augmentée, écrans tactiles, films en 3D, tables multi-touch, images de synthèse HD en relief.
Ainsi le visiteur vit des expériences inédites et surprenantes au coeur des océans, comme descendre au fond du Gouf de Capbreton, observer les fonds marins depuis une base sous-marine, se faire surprendre par une tempête ou vivre le souffle de la vague… Le parcours ainsi pensé met en scène 12 univers, plus de 150 films : autant d’expériences ludiques et informatives à vivre en famille.
Enfin, c’est dans un fracas de couleurs et de lumières que s’est poursuivi le lancement officiel de « Biarritz Océan ». En effet, samedi soir, une grande parade sur le thème « Poseïdon et le peuple marin » a déambulé dans les rue de Biarritz jusqu’au Port tandis qu’un grand spectacle pyrotechnique clôturait en beauté un week-end baigné de soleil et résolument tourné vers l’océan.
Stéphane Baillet
Crédits photos : Laurent Garcia, Mairie de Biarritz
